Par O. SOW – Candidat à cette élection pour le renouvellement du 1/3 sortant du Conseil d’administration dans la catégorie musique, Birame Ndeck Ndiaye n’a pas apprécié l’organisation de cette Assemblée générale ordinaire tenue au Théâtre national Daniel Sorano. Pour le parolier, ayant reçu le rapport le jour J (hier), après la présentation du rapport, les membres devaient avoir droit à la parole pour poser des questions et/ou demander des explications. «Je suis juriste et je sais qu’une Assemblée générale doit se passer dans la quiétude, mais en respectant les formes de part et d’autre. Tu ne peux pas convoquer des gens en leur disant «vous ne parlez pas». Je pense qu’il (Aly Bathily) devait donner la parole à chacun afin de leur permettre de comprendre. Dans toutes les assemblées générales, il faut des débats. Les gens ne se retrouvent pas seulement pour écouter. Les chiffres ont été expliqués de manière orale parce que, quand tu reçois les documents juste à l’entrée de l’Assemblée générale, tu ne pourras jamais lire ça. Alors, en les écoutant, après tu vas pouvoir poser des questions», a-t-il déclaré. Birame Ndeck Ndiaye a insisté sur la nécessité de respecter les formes légales et la transparence lors de telles réunions. «A mon avis, il faut de la discipline des deux côtés et que les gens respectent les normes d’une Assemblée générale. Quand on convoque des gens, on leur donne les documents à l’avance pour qu’ils puissent les lire et après leur permettre de se prononcer. Ce ne sont pas des robots qui viennent juste pour écouter et vous leur dites «faites tout par acclamation et repartez». Si vous le faites, vous créez des problèmes», a-t-il ajouté.