Avant-dernière des qualifications dans la Zone Amérique du Sud, la Bolivie n’a pas réussi à décrocher son ticket pour la Coupe du monde. Une logique respectée puisqu’elle n’a plus joué une phase finale d’un Mondial depuis l’édition de 1994, aux Etats-Unis. Ainsi, en affrontant les champions d’Afri­que, qualifiés pour leur seconde Coupe du monde d’affilée, La Verde se lance le défi de se mesurer à un grand d’un autre continent.

Pablo Escobar est le sélectionneur des petites catégories de la Bolivie, mais il gère l’intérim de Gustavo Costas en sélection A. Avant le voyage de la sélection bolivienne à Orléans, il évoque l’adversaire sénégalais. Et il n’y va pas de main morte. Et le sélectionneur intérimaire de La Verde semble avoir l’idée de comment affronter la meil­leure équipe d’Afri­que.

«La Bolivie a une richesse technique quand il s’agit de jouer, et elle doit en profiter. Le Sénégal est une équipe forte physiquement, avec des transitions très rapides, explosives, et avec des joueurs qui jouent tous dans la cour des grands», constate Pablo Escobar dans la presse locale.

Avant d’ajouter : «La meilleure chose que la Bolivie puisse faire, c’est avoir le ballon et faire le lien entre les joueurs qui sont sur le terrain. Les joueurs sénégalais jouent un football direct, il faut avoir le ballon. Le Sénégal est une équipe qui, lorsqu’elle est pressée, devient brouillonne et assez désordonnée. C’est ce que nous avons vu, mais elle reste une sélection de premier plan.»
Interrogé sur l’importance de cette rencontre, il ajoute : «Ce match sert à ce qu’ils (les joueurs) puissent montrer qu’ils peuvent rivaliser avec ceux qui jouent dans la cour des grands, qui vont disputer une Coupe du monde. C’est un match amical de grande valeur, c’est très important au niveau international.»
Avec wiwsport