«Respecter et faire respecter les droits des opposants politiques, ainsi que le fonctionnement des institutions républicaines et, en particulier, de la justice qui est la ‘’colonne vertébrale’’ de la démocratie et de l’Etat de droit» : C’est l’appel lancé par l’Association des juristes africains (Aja). Dans un communiqué sur la situation au Sénégal, cette organisation rappelle également que «l’obéissance du Peuple et le respect de la règle de droit se fondent sur l’idéal social de solidarité, le respect des libertés d’opinion, de réunion de manifestation…, mais aussi sur l’égalité». L’Aja ajoute que «cette justice doit être appliquée et non pas instrumentalisée, car l’ordre social repose surtout sur l’impératif du sentiment de justice». Par ailleurs, après la libération de Ousmane Sonko, placé sous contrôle judiciaire, l’Aja s’est félicitée «du bon dénouement du processus judiciaire en cours au Sénégal qui a entraîné des affrontements sans précédent et causé plusieurs victimes de violence». Dans la même veine, elle a salué «la maturité du Peuple sénégalais et le souci des leaders de respecter les règles démocratiques et le calendrier républicain». Aussi, ces juristes africains félicitent «le pouvoir et l’opposition pour leur souci d’assurer la sécurité des Sénégalais, de renforcer les institutions démocratiques et de prendre en charge les vraies préoccupations du Peuple sénégalais».
Lundi, le Président Macky Sall a adressé un message à la Nation pour appeler à la paix. Peu avant lui, c’est l’opposant Ousmane Sonko qui a invité ses sympathisants à ne pas réclamer le départ du Président, mais il a annoncé qu’il continue son combat.
A LIRE AUSSI...