Bonnes pratiques du dialogue social : Le Hcds présente son guide

La présidente du Haut conseil du dialogue social (Hcds), Innocence Ntap Ndiaye, a présenté mardi, à Dakar, un guide sur les bonnes pratiques en dialogue social, un document qui met en exergue les «temps forts» des négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux. «Nous présentons ce guide pour permettre à la postérité de connaitre les temps forts qu’a traversés le pays en matière de dialogue social», a-t-elle notamment déclaré lors de la cérémonie de vulgarisation de ce guide. La présidente du Hcds a souligné qu’il s’agit de partager, avec les générations futures, les bonnes pratiques de dialogue social que le pays a connues. Ce guide est une entreprise de mémoire du chemin parcouru par le gouvernement et les partenaires sociaux en matière de dialogue social, a insisté Innocence Ntap Ndiaye. Il s’agit, d’après Mme Ndiaye, d’un appel à redoubler d’efforts dans le cadre de l’environnement des affaires marqué par les exigences de productivité et de compétitivité. «L’exécution du Plan national de renforcement du dialogue social constitue une occasion à saisir après son élaboration dans une approche participative», a-t-elle souligné à l’Aps. Le représentant des travailleurs, Elima Diouf, a de son côté salué l’institutionnalisation du dialogue social, qui permet de renforcer la cohésion sociale entre les institutions. Il a évoqué aussi les négociations collectives et les points de convergence existant entre le patronat et les travailleurs. «La conférence sociale doit être accompagnée de la mise en œuvre des conclusions, car elle tarde toujours à venir», a-t-il rappelé. Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), Adama Lam, a estimé que «c’est l’occasion d’échanger fondamentalement sur les mécanismes qui pourront permettre de trouver des solutions intrinsèques à nos problèmes». M. Lam a salué l’importance du Hcds, qui ne cesse de s’impliquer pour accompagner les acteurs sociaux en vue de trouver des solutions. «Tout a été écrit dans ce pays, mais le problème se trouve au niveau de l’application. Il est important que l’on passe à l’action pour pouvoir nous recentrer sur nos capacités internes», a-t-il préconisé.