Critiquer la politique du gouvernement, ou les discours des dirigeants, est assimilable à un crime de lèse-majesté dans ce pays. Le corpus pénal du pays est suffisamment étoffé pour dissuader ceux qui voudraient tenter d’enfreindre les règles. Néanmoins, on voit que l’arsenal judiciaire ne réduit pas les irréductibles au silence. En majorité, ce sont des opposants indécrottables. Mais quand un Robert Bourgi, peu connu pour être proche de l’opposition, en vient à tirer la sonnette d’alarme, le duo au pouvoir serait bien inspiré de l’écouter. Il est bien informé et sait lire la direction du vent.
Par Sucré-Salé