Ils sont trois nouveaux à bénéficier des bourses universitaires que la Sococim octroie annuellement à des élèves de Rufisque et Bargny. Depuis 8 ans déjà, elle alloue ces bourses mensuelles de 75 mille francs aux meilleurs élèves pour tout leur cycle universitaire. Si le nombre de bénéficiaires est resté à trois, comme lors des dernières éditions, le directeur général de la Sococim a mis au défi la communauté éducative pour une éventuelle hausse du nombre de bénéficiaires.
«Aujourd’hui, le nombre de bourses c’est trois, mais si le taux de réussite au Baccalauréat grimpe, nous allons augmenter le nombre», a promis Youga Sow lors de son allocution à la fête de l’excellence, annuellement organisée par la cimenterie de Rufisque pour récompenser les meilleurs élèves. «Si le taux atteint 45%, nous allons augmenter deux
bourses. S’il arrive à 60, deux autres vont être rajoutées», a-til détaillé en marge de la rencontre. «Elles sont ouvertes et accessibles», a-t-il ajouté en s’adressant aux enseignants et élèves présents à la cérémonie organisée au centre culturel Maurice Guèye. Un message bien compris par l’inspecteur de l’éducation et de la formation Ousseynou Diallo, venu représenter l’inspecteur d’académie.
«Des efforts sont faits par l’Ia pour booster la qualité et ce qu’a dit le directeur de la Sococim est une motivation supplémentaire», a assuré M. Diallo, faisant savoir que le taux de réussite actuel gravite autour de 37%. «Il est extrêmement urgent de faire des efforts pour notre communauté», a relevé M. Sow pour marquer la pertinence des actions entreprises dans le secteur de l’éducation par son entreprise. La Sococim s’est aussi engagée à poursuivre son projet de réhabilitation d’écoles primaires dans son périmètre
d’implantation. «On a commencé avec l’école de Bargny Kipp qui, malgré les abris provisoires, avaient eu d’excellents résultats. On y a construit deux salles de classe et des blocs sanitaires. Chaque année, nous prendrons une école de Rufisque ou de Bargny. Nous allons y faire la même chose ou si c’est dans le cadre d’une réfection y aller sur les mêmes bases», a assuré le directeur général. Des efforts dans le secteur de l’éducation que la Sococim ne compte point amoindrir malgré les difficultés que traverse le secteur cimentier et que M. Sow a tenu à faire savoir. «Durant les 8 dernières années, le prix du ciment a baissé de 30% alors que les facteurs de production explosent. Le ciment devrait être rémunéré de façon juste ; c’est un sujet à épisodes qu’il faudra suivre», a-t-il expliqué à propos des «turbulences» que vivent les cimentiers du pays.