Le nouveau ministre des Mines et de la géologie, Oumar Sarr, a procédé le vendredi dernier au lancement des travaux de réhabilitation et de construction de la route Saraya-Boto, dans la région de Kédougou. Ce projet entrepris par la société minière Iam gold, en partenariat avec Eiffage Sénégal, va coûter 11 milliards de francs Cfa.

Les travaux de construction et de réhabilitation de la route Saraya-Boto, longue de 70 km, ont été lancés le vendredi dernier par la société minière Iam gold. Le coût de ces travaux, qui vont durer dix mois, est estimé à 11 milliards de francs Cfa.
Cette route dont la réalisation sera assurée par Eiffage Sénégal donnera un accès direct à la mine de Boto, tout en désenclavant considérablement plusieurs localités de la région de Kédou­gou situées sur cet axe, telles que Nafadji, Saroudja, Noumou­fouka, Madina Baffé et Gué­médjé. Les travaux comprennent également une piste d’atterrissage sur le site de Boto et la construction du pont de Baitilaye.
«Ça sera une route moderne d’une largeur de 12 m. Il y aura aussi des contournements et nous avons pris en considération la biodiversité», a précisé Oumar Toguyéni, président du Conseil d’administration de la société minière, qui a obtenu son permis d’exploitation le 19 décembre 2019.
A ce propos, le Pca informe que la mine a une durée de vie de 11 ans. «Nous attendons une production de 3,4 tonnes d’or par an. Nous avons investi environ 162 milliards de francs Cfa. Le développement socio-économique des communautés et l’amélioration de leurs conditions de vie sont nos priorités. Nous voulons faire de la mine une référence dans la sous-région et au Séné­gal», promet Oumar To­guyéni.
En termes de création d’emplois, le nouveau ministre des Mines et de la géologie, Oumar Sarr, indique que le projet devrait approximativement re­cruter 500 employés durant la phase de construction et 450 au moment de l’exploitation.
Profitant de cette occasion, il a rappelé que des instructions ont été données pour que les collectivités territoriales puissent accéder au fonds de péréquation et d’appui, notamment à la première tranche de 5 milliards qui sera disponible en fin novembre.