Les groupes terroristes font régner la terreur au Centre-Nord du Burkina Faso en procédant, pour la deuxième fois et en l’espace d’une vingtaine de jours, au dynamitage du pont de Naré. Ce qui a entraîné un isolement de cette localité, qui est désormais coupée du reste du pays.

Dans leur détermination à vouloir isoler la région du Sahel, les groupes djihadistes continuent à mener leurs actions meurtrières. Le Burkina Faso subit de plein fouet la loi des terroristes. Ces derniers se sont encore fait entendre en procédant à l’isolement d’une ville de Kaya, qui est située au Centre-Nord, en faisant sauter le pont qui reliait cette localité au reste du pays. Tout s’est passé dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 juillet dernier. «Les groupes armés terroristes ont dynamité à nouveau le pont de Naré, sur la route nationale n°1, hier c’était celui de Woussé. Cette fois-ci, la ville de Dori est complètement coupée», a indiqué «Sahel Security», repris par le site Afrik. Qui indique que c’est la deuxième fois que le pont de Naré est l’objet d’une attaque terroriste. Puisqu’à la fin du mois de juin, ladite infrastructure «avait déjà été détruite par des hommes armés, à travers le même procédé. La circulation était finalement devenue difficile dans la localité». Mais grâce à des travaux entrepris de manière diligente par les autorités du pays, les populations ont pu continuer à emprunter cette voie. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent combien il est maintenant quasi impossible de rallier la capitale, Ouagadougou, à Dori, une ville qui est située dans le Sahel.
En début de semaine, il était noté une absence de sécurité sur les axes Bobo Dioulasso-Ouagadougou et Niamey-Ouagadougou, ainsi que sur leurs principaux centres de ravitaillement. Auparavant, les groupes armés avaient détruit le pont de Woussé. Ce qui n’avait pas manqué d’amener un convoi, qui était censé ravitailler la ville de Djibo, à revenir à Kongoussi, renseigne-t-on.
Ces attaques de groupes djihadistes ne constituent ni plus ni moins qu’une pression de ces terroristes contre le chef de la junte au Burkina Faso. Le Lieutenant-colonel Paul Henri Daniba dont l’arrivée au pouvoir par coup d’Etat reste justifiée par les nombreuses agressions à caractère terroriste que son pays subissait.