Longtemps tenu au silence, l’ancien Président Jean-Baptiste Ouédraogo s’apprête à donner sa version de l’une des pages les plus controversées de l’histoire du Burkina : le coup d’Etat de Thomas Sankara qui mit fin à son régime, le 4 août 1983.
Dans Ma part de vérité, «actuellement [déposé] chez [son] éditeur», il raconte aussi les coulisses de la création du Comité du salut du peuple, dont il fit partie et qui renversa son prédécesseur, Saye Zerbo, en novembre 1982. Enfin, il évoque son passage en prison lors de la révolution sankariste. Un second ouvrage, en cours de rédaction, portera, lui, sur l’ère Compaoré.
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