Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso (Csc), est depuis hier placée sous mandat de dépôt. Cette décision est la conséquence de l’affaire dite «malversation de 650 mil­lions francs Cfa au Csc» dans laquelle Nathalie Somé et certains de ses collaborateurs sont pointés du doigt depuis quelques mois maintenant. En clair, il leur est reproché une gestion «scandaleuse» des ressources publi­ques.
Un rapport de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (Asce-Lc) avait accablé les responsables de l’institution, notamment la présidente, Nathalie Somé, et le directeur de l’administration et des finances. La présidente avait par la suite demandé une contre-expertise de ce rapport de l’Asce-Lc, estimant que «le travail d’investigation de l’Asce-Lc a péché sur certains points».
Cette incarcération survient 24 heures seulement après le mandat de dépôt contre son directeur administratif et financier, Sou­ley­mane Séré.
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