Toute honte bue, des dirigeants et journalistes africains jubilent après le maintien de la Can en janvier au Cameroun. Tous les fondus du «foot» étaient longtemps restés dans le camp du doute. Pour une compétition créée et organisée par les Africains, sa tenue devrait pourtant rouler comme un ballon sur un gazon bien tondu. Aujourd’hui, la délivrance équivaut aux joies d’un but en or. Mais, l’avenir n’est guère rassurant : dirigée par un milliardaire sorti des mines par Infantino, secondé de dirigeants cooptés, la Caf est devenue une annexe de la Fifa…