Une âpre bataille entre l’Egypte et le Maroc pour s’adjuger le fauteuil de Ahmad Ahmad serait déjà engagée. Mais il faudrait que le patron de la Caf décide de ne pas se représenter.

Sur la foi des bruits de couloirs à la Caf, et en préparation du supposé changement attendu à la tête de la plus haute instance du football africain, une campagne électorale anticipée a été enclenchée.
Selon l’édition de ce mardi 7 avril du quotidien Al Akhbar, quelques noms égyptiens commencent déjà à se préparer pour briguer le poste actuellement détenu par Ahmad Ahmad, dont le mandat prendra fin l’année prochaine, précisément en mars 2021. Et parmi les prétendants, il y a l’ancien président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abou Rida.
Celui-ci a déjà commencé sa campagne électorale en prenant contact avec plusieurs patrons de fédérations africaines, et principalement les détracteurs du président actuel de la Caf.
En totale contradiction avec ses anciennes déclarations, rappelle le journal, Hani Abou Rida espère aussi avoir une entente entre les membres de la Fifa et ceux de la Caf. L’Egyptien est un membre très ancien de la Fifa(gate), mais il est toujours en place malgré toutes les accusations proférées à son encontre par l’ex-président Sepp Blatter.

Animosité entre l’Egypte et le Maroc
Le quotidien explique que Fouzi Lekjaa, président de la Fédé marocaine de football, souhaite lui aussi se présenter aux élections qui désigneront le futur président de la Caf. L’objectif du Marocain serait en premier lieu, selon Al Akhbar, de barrer la route à Hani Abou Rida et ses compagnons, connus pour leur animosité envers le football marocain.
Du coup, Lekjaa peut compter sur de nombreux alliés dans le microcosme du football continental, lui qui a réussi à rattraper quelques-unes des erreurs de l’actuel président de la Caf. Mais Lekjaa attend la décision de Ahmad Ahmad quant à sa volonté de se représenter ou non, avant d’annoncer sa candidature.