De passage à Douala, Rigobert Song est revenu sur l’un des épisodes les plus douloureux de sa carrière : le retrait de son brassard de capitaine des Lions Indomptables en 2010, au profit de Samuel Eto’o.

L’ancien capitaine des Lions s’est confié lors du «Café des sports» organisé par la coordination-Littoral de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun (Asjc).
De passage à Douala où il était l’invité de l’Asjc, le 30 juin 2021, Rigobert Song est revenu sur l’un des épisodes les plus douloureux de sa carrière : le retrait de son brassard de capitaine des Lions en 2010, au profit de Samuel Eto’o.
L’arrivée de Paul Le Guen à la tête de l’encadrement technique de l’Equipe nationale fanion du Cameroun, a marqué le début des malheurs de Rigobert Song sous le maillot vert, rouge et jaune. Le défenseur emblématique des Lions Indomptables perdait non seulement sa place de titulaire incontesté, mais aussi son brassard de capitaine de la sélection, au profit de Samuel Eto’o. Deux changements brusques qui, de l’avis du double champion d’Afrique 2000 et 2002, ont eu un impact désastreux sur l’atmosphère au sein de la Tanière.
«La mauvaise gestion du capitanat en 2010 a cassé quelque chose dans le groupe. Mon plus mauvais souvenir : le jour où j’ai perdu le brassard de capitaine au profit de Samuel Eto’o», a révélé le teigneux défenseur central. Qui avoue n’avoir jamais songé à créer une rébellion au sein du groupe. Au contraire, «Rigo» a décidé de vivre la situation sans mot dire. Et c’est ce silence qui aurait créé un malaise au sein de la Tanière.

Un projet pour faciliter l’accès aux soins de qualité
Ancien défenseur et capitaine du Rc Lens, Rigobert Song n’hésite pas à s’investir dans de bonnes œuvres. Il a aujourd’hui un objectif d’envergure : la création d’un nouvel hôpital au Cameroun.
L’ex-capitaine des Lions Indomptables a annoncé qu’il allait bientôt mettre au point une fondation à travers laquelle il pourra par la suite concrétiser ce projet. L’idée est de donner accès aux Camerounais à faibles revenus à des soins de qualité en limitant les recours à une évacuation.
En 2016, Rigobert Song avait été lui-même victime d’un Avc et dû être transféré en France pour être pris en charge dans les meilleures conditions. «Aujourd’hui, la clé même de ma Fondation, c’est de construire un hôpital parce que tout le monde n’aura pas la possibilité d’être évacué. Si moi, j’ai eu cette possibilité, d’autres qui n’en ont pas, ils feront quoi», s’est-il interrogé.
Avec camfoot