Le président de la Fédération sénégalaise de football est revenu sur le choix du camp de base de l’Equipe nationale lors du Mondial 2018 en Russie.
«L’histoire de Kaluga, c’est bien de le savoir. Ce n’est pas la faute de l’Afrique, mais le camp de base que nous avons pu avoir, l’Italie (éliminé) l’avait réservé depuis 2015. C’est pour montrer que les Européens sont largement en avance», a souligné hier, Me Senghor, invité de l’Association nationale de la presse sportive (Anps), pour répondre aux nombreuses questions liées à la préparation des Lions pour le Mondial 2018. Et le Fédéral de préciser : «On s’est positionnés pour être la deuxième option lorsqu’on nous a suggéré de le faire.»
Après l’élimination de l’Italie, une première dans l’histoire de la phase finale de la Coupe du monde, le Sénégal avait donc les cartes en mains pour disposer des lieux. Un site qui aurait pu profiter à certaines grandes Nations du football, de par son cadre et sa proximité de la capitale russe.
«Kaluga est à 30 minutes d’avion de Moscou, 1 h 30 par la route, 1h 15 de Samara et à 2 h 15 de Lekaterinbourg. On aurait pu se retrouver dans un endroit où il faut faire 6 heures de vol. On a l’ambition de réussir cette Coupe du monde, comme jamais», a-t-il indiqué.

Objectif : les quarts de finale
Par ailleurs, le président de la Fédé a défini l’objectif des Lions pour le Mondial avec, au moins, une place en quart de finale, à défaut de faire mieux que la Génération 2002. «L’objectif minimal fixé au sélectionneur Aliou Cissé est de jouer les quarts de finale. Maintenant, notre souhait c’est d’aller le plus loin possible. Pourquoi pas remporter la Cou­pe», espère Me Senghor.
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