La mairie de Ziguinchor veut reverdir la ville. Mercredi, des centaines de cocotiers ont été plantés le long du boulevard des 54 mètres. Le choix de ce boulevard pour lancer ce programme est en rapport avec le projet de construction de la route qui va de Sénoba à Mpac. Par Khady SONKO  –

Des centaines de cocotiers ont été plantés hier, sur le long du boulevard des 54 mètres à Ziguinchor. Il s’agit d’une instruction du maire Ousmane Sonko, qui a mis à la disposition de la commune pour les espaces de certaines institutions publics, plus de 3 mille pépinières dont des cocotiers.

Le choix du boulevard des 54 mètres pour lancer ce programme est en rapport avec le projet de construction de la route qui va de Sénoba à Mpac. «Dans cette composante de la route, il est prévu que chaque côté de la route ait un accompagnement en termes de reboisement d’espèces», a expliqué Abdou Sané, chargé de l’environnement à la mairie de Ziguinchor. «Nous avons ciblé des espèces nutritives pour répondre à un besoin de sécurité alimentaire et de bien-être des populations», a dit M. Sané.

Les cocotiers ont été cooptés pour le lancement de l’activité. Cependant, la municipalité dispose d’une pépinière composée d’autres espèces comme les citronniers, papayers, goyaviers… Soit un ensemble hybride qui va être réparti à travers les grandes artères de la commune.

Les acteurs s’accordent un délai de 48 heures pour planter toute la pépinière. Au total, 18 sites seront reboisés à travers la commune. Cela va de la mosquée à la paroisse, en passant par l’école, les dispensaires, dans certaines institutions telles que le Conseil départemental…, bref les espaces publics et communautaires.

Dans un contexte de changement climatique, cette initiative de la mairie contribuera à l’adaptation, mais en même temps à l’atténuation du phénomène climatique.

Le souci d’entretien des espèces a fortement été déterminant sur le choix des sites à reboiser. Pour ce qui est du boulevard des 54 mètres, le projet en charge de la construction de cet axe va assurer la sécurisation et le suivi jusqu’à la croissance des plantes. «Pour les autres sites, il appartient aux différents responsables locaux de s’en occuper», a soutenu Abdou Sané.
ksonko@lequotidien.sn