Après les récents échos venus de la Guinée Conakry concernant une histoire de primes non payées, l’Angola s’y met également. A exactement huit jours du coup d’envoi de la grande messe du football africain, la sélection de l’Angola est à son tour secouée par des soucis de primes. Révélée par la presse ces dernières semaines, cette situation concentre toutes les attentions.
Pire, la Fédération angolaise de football est sortie de son mutisme pour annoncer que les joueurs ont écourté leur entrainement lundi au Portugal (où se passe le stage de préparation des Palan­cas Negras). Les joueurs ont formulé des exigences strictes dont le versement immédiat des primes de qualification et la renégociation des primes de la phase finale. Cependant, la Fédération annonce avoir reçu 50% du budget promis par les autorités gouvernementales. Elle ajoute que les joueurs ont repris les séances et que le que climat de paix et de tranquillité est rétablie au sein du groupe. Affaire à suivre…

Guinée : l’Etat accepte de payer des primes indues
La grève des joueurs du Syli National de Guinée le week-end dernier, d’après football factory pour réclamer le paiement des primes pourtant indues des matchs de préparation, semble porter ses fruits.
D’après le site Guinéefoot, visité par wiwsport.com, en réponse à ces agissements jugés cupides et déshonorables dont les joueurs de l’Equipe nationale se seraient rendus coupables le soir de leur défaite (0-1) contre leurs homologues de la Gambie en match de préparation, le Département des sports en dépit de tout, aurait décidé de payer ces primes réclamées.
Ce qui veut dire qu’au-delà de la prime de stage qui est déjà payée et qui est de 4 mille dollars chacun, le département s’engage aussi à payer ces montants supplémentaires imprévus dans le budget alloué à la Can 2019.
Sans doute, la Guinée pourtant avec des ressources très limitées, pourrait donc être ce pays, qui paye ces primes de matches amicaux de préparation.