Comme depuis le début de la saison en cours, les clubs sont autorisés par la Fifa, pour la fenêtre internationale de fin mars, à ne pas libérer leurs joueurs internationaux si ceux-ci sont contraints d’observer une période d’isolement de plus de cinq jours au retour de leurs sélections (hors union européenne). Une «arme» que les clubs européens ont fini par brandir à l’encontre des internationaux africains lors des éliminatoires de la Can 2022. Après la menace de l’entraîneur de Liverpool, Jorgen Klopp, c’est autour de Frédéric Antonetti, entraîneur du Fc Metz, d’annoncer la couleur. «On a annoncé aux joueurs concernés qu’on ne les libérerait pas. J’ai une dizaine de joueurs sélectionnables – tous Africains : Oukidja, Boulaya (Algérie), Bronn (Tunisie), Boye (Ghana), Kouyaté, Mamadou Fofana (Mali), Maïga, Angban (Côte d’Ivoire), Pape Matar Sarr (Sénégal), Vagner (Cap-Vert) – dont 8 titulaires. Je ne suis pas maso. Je ne peux pas m’en priver pour les 2 matchs à Monaco (en Ligue 1, le samedi 3 avril, puis en 8es de finale de la Coupe de France le mardi 6 avril)», a confié Frédéric Antonetti.
La même démarche devrait être adoptée par le PSG pour la libération de Idrissa Gana Guèye ou encore Abdou Diallo, sélectionné pour la première fois avec les Lions, selon des infos d’Afrik-foot, citant Rmc.
Sur les 26 joueurs annoncés pour les deux prochains matchs, une bonne partie évolue en Europe. Une situation qui va forcément indisposer le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, qui risque d’être privé de nombre de ses joueurs.
Déjà qualifiés pour la phase finale, le Sénégal affronte le Congo le 26 mars à Brazzaville, et l’Eswatini le 30 mars au stade Lat Dior de Thiès.