La course aux sélectionneurs est lancée dans plusieurs pays africains, à quelque deux mois du démarrage des éliminatoires de la Can 2023.

Les fédérations de football du Mali et de la Guinée, par exemple, ont lancé officiellement des appels d’offres pour pourvoir aux postes laissés vacants. Le Comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football a mis en branle sa procédure la semaine dernière, avec l’exigence que le technicien devra être de nationalité guinéenne. Le Syli national de Guinée a raté sa Can 2021 en se faisant éliminer par la Gambie au stade des huitièmes de finale. L’ancien attaquant international, Kaba Diawara, était sur le banc de l’Equipe guinéenne. Il avait travaillé dans un passé récent aux côtés du Belge Paul Put et Didier Six.
Le Mali qui vient de limoger Mohamed Magassouba après son élimination de la Coupe du monde 2022 par la Tunisie (0-1 et 0-0), est aussi à la quête d’un successeur à l’ancien entraîneur de la Jeanne d’Arc de Dakar. Un appel d’offres a été lancé à cet effet, ce lundi. Le futur sélectionneur aura un contrat de deux ans et doit qualifier le Mali pour les demi-finales de la Can 2023 et pour la finale de l’édition 2025. Il lui faudra aussi qualifier les Aigles au Mondial 2026. L’Afrique aura au moins neuf représentants à cette Coupe du monde qui sera co-organisée par les Etats-Unis d’Amérique, le Mexique et le Canada.
La Libye est aussi à la recherche d’un sélectionneur national. Le Français Corentin Mar­tins, limogé par la Mauritanie, est pressenti, selon des médias étrangers.
Le titulaire du poste, l’Espa­gnol Javier Clemente, passé aussi par le Cameroun, a quitté son poste sur la base d’un consentement mutuel avec la Fédération libyenne de football.
A la fin du processus qui doit permettre à la Côte d’Ivoire d’élire le prochain président de sa Fédération de football, le 23 avril prochain, il faudra pourvoir au remplacement de Patrice Beaumelle. La Côte d’Ivoire est le pays organisateur de la Can 2023.
Au Nigeria, le nom de l’ancien sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, est évoqué pour remplacer Augustine Eguavon, renvoyé avec son staff après l’élimination au Mondial 2022.
En Egypte, le Comité de normalisation a acté le départ de Carlos Queiroz qui n’a pas atteint l’objectif de qualification à la Coupe du monde 2022… Des médias égyptiens révèlent que la piste locale serait privilégiée par l’instance dirigeante du football local.
Carlos Queiroz avait remplacé le local Hossam El Badry en septembre 2021.
Malgré la qualification du Maroc à la Coupe du monde 2022, des médias signalent que la Fédération royale marocaine de football (Frmf) serait sur la piste d’un technicien pour remplacer Vahid Halilodzic.
Des joueurs majeurs, dont Ziyech et Mazraoui, ont refusé de rejoindre les Lions de l’Atlas lors de la Can et des barrages qualificatifs à la Coupe du monde, en raison de divergences avec leur sélectionneur national.
Le président de la Fédération algérienne de football, Amara Sharaf Eddine, après avoir démissionné à la suite de l’élimination des Fennecs de la Coupe du monde, a fait volte-face. Mais le football algérien reste suspendu à la décision du sélectionneur Djamel Belmadi qui n’a pas encore dit s’il restait ou mettait fin à son expérience sur le banc des Fennecs.
Après avoir conduit l’Algérie au titre continental en 2019, Belmadi a tout raté en 2022, avec une élimination au premier tour de la Can 2021 et de la Coupe du monde 2022.
Avec Aps