En conférence de presse ce vendredi, le président de la Confédération africaine de football a évoqué plusieurs sujets concernant la Can 2023. Très attaché à l’aspect sécuritaire de la compétition, Patrice Motsepe a tenu à rassurer tout le monde. Il n’y aura pas la tragédie d’Olembé en Côte d’Ivoire.

C’était l’une des grosses fausses notes de l’organisation de la Can 2021 au Cameroun. Un incendie a conduit à la mort de huit personnes et au moins 38 blessés dont 7 en état grave. Cet événement malheureux est survenu au Stade d’Olembé, juste avant le huitième de finale qui a opposé le Cameroun aux Comores. C’est un contrôle de routine du protocole sanitaire lié au Covid-19 qui a ainsi dégénéré.

Deux ans après, les souvenirs sont encore présents dans les mémoires, au moment où l’Afrique s’apprête à vivre la 34e édition de la Can.

«La tragédie d’Olembé, il y a deux ans, aurait pu être évitée», a d’abord déclaré Patrice Motsepe. Le président de la Confédération africaine de football s’est assuré qu’un tel événement malheureux ne survienne en Côte d’Ivoire, comme il l’a fait savoir en conférence de presse ce vendredi à Treichville.

15 000 forces de police seront déployées
«Je me suis entretenu avec le Président ivoirien, Alassane Ouattara, et j’ai reçu des informations selon lesquelles 15 000 forces de police seront utilisées pour garantir la sécurité. Je suis satisfait des mesures prises par le pays», a ajouté le dirigeant sud-africain.

Patrice Motsepe s’est aussi exprimé sur les arbitres dont la prestation est aussi importante pour le succès de la Can.

Avant le début de la compétition en Côte d’Ivoire, il dit avoir tenu une réunion avec les 68 arbitres retenus.

Très décrié, l’arbitrage africain tente de se refaire une nouvelle image avec les nouvelles réformes à la Caf. Et justement, la Can 2023 est un vrai défi pour les 68 arbitres retenus pour la compétition. Motsepe le sait très bien et a voulu rappeler aux hommes du sifflet leur rôle capital quant à la réussite de cette 34e édition.

«J’ai eu une réunion avec les arbitres jeudi. Nos arbitres africains se débrouillent très bien. La question de l’impartialité, de l’indépendance et de la qualité, nous nous efforçons de faire en sorte que nos arbitres soient de classe mondiale.
Je vais aller les saluer et leur donner du courage. Nous investissons pour que la qualité de nos arbitres soit au niveau du reste du monde», a-t-il confié.