Can 2023 – Le Stade «EauBimpé» inquiète : La polémique enfle !

Après le scandale du Stade Ebimpé, devenu «Eaubimpé» suite à sa submersion d’eau lors du match amical Côte d’Ivoire-Mali, la polémique ne dégonfle pas.
Le match amical Côte d’Ivoire-Mali, pour la préparation de la Can 2023, interrompu par un orage, a révélé la faible résistance du stade Ebimpé aux intempéries. La pelouse du stade a complètement été submergée par 3h de pluie, obligeant l’arrêt du match.
Depuis, plusieurs publications sur les réseaux sociaux exigent des comptes aux autorités du football ivoirien.
Le gouvernement ivoirien, réuni en Conseil des ministres le 13 septembre, au lendemain de ce qui est qualifié de honte nationale, a décidé d’être solidaire de tous ceux qui constituent la chaîne de responsabilité dans cette affaire : du ministre des Sports, Danho Paulin, à la directrice de l’Ons, Mariam Yoda, tout le monde a été épargné. «C’est dans un cadre de test qu’un match a été organisé, hier au Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé. Ces tests grandeur nature permettent d’évaluer toutes les infrastructures. Et dans le cadre du dernier, un problème essentiel a été identifié. Il s’agit de celui de l’accès et de la sécurité des 60 mille spectateurs dont les techniciens pensent qu’il sera résolu avec l’achèvement des voies d’accès en construction. Cependant, la survenue d’une pluie orageuse exceptionnelle et non prévisible a entraîné l’arrêt du match. Il faut noter que les installations de ce stade ne sont pas à ce stade mises en cause. Cette situation exceptionnelle permet toutefois de faire les ajustements nécessaires pour remédier à tous cas similaires. Elle justifie en tout état de cause, l’organisation de la Can en janvier, mois où il pleut le moins dans notre pays. (…) On ne peut pas couper des têtes à cause d’un phénomène naturel, c’était une pluie exceptionnelle, on ne peut pas sanctionner quelqu’un pour ça», a indiqué Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, au sortir de cette réunion d’Etat.
Les inquiétudes de Gradel et Gasset
Mais Max-Alain Gradel ne semble pas convaincu. L’un des vice-capitaines de la sélection nationale a tapé du poing sur la table. Il s’est exprimé sur ses réseaux sociaux le 13 septembre. «La seule note triste, c’est la pelouse, il faut être sérieux, ce n’est pas digne de la Côte d’Ivoire. Nous sommes des footballeurs et la pelouse, c’est notre bureau, et ce n’est pas digne de la Côte d’Ivoire», s’est indigné Gradel. Avant lui, Jean-Louis Gasset n’a pas manqué de s’exprimer également sur le sujet. «Au niveau du terrain, on a connu à Bouaké, un orage, avant de s’entraîner à tel point qu’on pensait ne pas pouvoir le faire tellement qu’il y avait de l’eau. Pour cette pelouse d’Ebimpé, l’eau n’est pas absorbée et quand on sait qu’on risque de jouer des matchs capitaux dans ce beau stade, il y a une réflexion à avoir», a dit le Français au sujet de la pelouse d’Ebimpé. Ambiance !