C’est à la cérémonie de clôture du championnat de vacances de Galim, que Roger Milla, invité d’honneur de cet évènement, a été approché par nos confrères du quotidien Le Jour au sujet de la mise en place d’un Comité de normalisation. L’ancienne gloire du Cameroun n’a pas raté la Fifa.

Interrogé sur l’actualité de l’heure qui alimente les conversations à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’ambassadeur itinérant et ancien Lion Indomptable ne s’est pas montré très bavard sur le sujet, à savoir la mise en place d’un nouveau Comité de normalisation demandée par la Fifa.
«Je n’ai aucune réaction parce que ça ne m’intéresse pas du tout. Parce que mettre une autre normalisation dans ce pays veut dire que la première normalisation n’a rien foutu comme travail. Et ça m’étonnerait que Joseph Owona n’ait rien foutu comme travail», a expliqué Roger Milla. Avant de dégainer sur la Fifa : «donc je crois que la Fifa veut mettre du désordre dans notre football. En tout cas nous attendons la fin du mandat de cette normalisation au mois de février 2018. Nous ferons les élections, celui qui aura plus de voix sera président de la Fecafoot», a-t-il déclaré au quotidien.
Pour rappel, le 23 août 2017, la Fifa, dans l’optique de résoudre la crise qui dure à la Fecafoot depuis 2013, par le Bureau de son Conseil, a opté pour la mise en place d’un autre Comité de normalisation au sein de ladite fédération. Une décision qui n’a laissé aucun acteur du football camerounais indifférent. D’ail­leurs le 25 août 2017, soit deux jours après cette sortie de la Fifa, le gouvernement, par une conférence de presse, a indiqué qu’il se plie à sa décision.
Toutefois, on ne saurait ne pas évoquer le fait que cette décision de la Fifa vient remettre en question la qualité de Tombi A Roko, comme président de la Fecafoot. Approché par la presse pour savoir s’il se présenterait aux prochaines élections, Tombi A Roko n’a pas souhaité se prononcer sur ce point.

POSITION – Pour le bien du Cameroun : Tombi A Roko rend les armes
Après 23 mois passés à la tête de la Fédération camerounaise, le président Tombi A Roko a été destitué par la Fifa qui a annoncé mercredi la mise en place d’un Comité de normalisation. Une décision à laquelle l’intéressé accepte de se plier. «Aujour­d’hui, il est évident et clair que le Cameroun a besoin de sa Can 2019. Donc, tout acte qui peut être de nature à hypothéquer les chances du Cameroun à réussir l’organisation de cette Can est un acte antipatriotique. C’est pour cela que j’ai choisi de privilégier l’intérêt du Cameroun. Mon intérêt ne compte pas. Je ne peux pas me permettre d’hypothéquer les chances de mon pays à organiser une compétition aussi grandiose qui va égailler des millions de Came­rounais», a justifié le dirigeant samedi en conférence de presse. L’intéressé n’exclut toutefois pas de se représenter lors des prochaines élections.
Avec Afrik-foot