Un ciel dakarois peint en noir par les grenades lacrymogènes, des rues «pavées» par des pierres, des routes qui ont perdu la couleur du goudron, une rage sans commune mesure, des édifices publics et privés défigurés, des banques et magasins mis à sac, des stations-service réduites en cendres… Heureu­se­ment, l’Obélisque ne verra pas ce décor aujourd’hui, comme il y a quelques jours. A la place du M2D, c’est le ndigël du khalife général des Mourides qui a marché. Et c’est mieux que le «ndigël» de la violence.