Le parti du Président togolais au Sénégal a célébré samedi dernier ses 7 ans d’existence. Si les militants musulmans ont été les premiers à implorer le Tout-puissant vendredi à Lomé, c’était au tour des militants chrétiens au Sénégal de se retrouver à la paroisse universitaire Saint Dominique pour une messe au profit de leur formation politique. «En tant que militants de l’Union pour la République, nous sommes venus prier pour confier notre parti à Dieu, le remettre entre les mains de Dieu», a confié Dr Kabkia Dieudonné, secrétaire général de l’Unir Sénégal. Tirant un bilan «très positif» des 7 ans d’existence de son parti, M. Kabkia a rappelé leur victoire aux dernières élections législatives. Selon lui, le prochain objectif c’est de gagner les élections locales qui se profilent. Après avoir assuré que le chef de l’Etat togolais est un «homme de dialogue», le Sg de l’Unir invite l’opposition à accepter de se mettre autour d’une table afin de mener avec lui «les réformes politiques qu’elle-même appelle de tous ses vœux». Il ajoute : «Il faut faire confiance à l’Assemblée nationale qui a dit que les priorités seront axées sur ces réformes. Maintenant, c’est à l’opposition de faire preuve d’ouverture.» Pour ces militants de l’Unir, Faure Gnassingbé est investi d’une certaine légitimité pour être candidat à sa propre succession, contrairement à ce que pense l’opposition togolaise qui brandit l’argument de la limitation des mandats. «La loi n’est pas rétroactive», disent les partisans du Président togolais au pouvoir qui croient dur comme fer que leur candidat est en droit de se présenter en 2020 et en 2025.
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