L’artiste sénégalo-canadien va se produire demain à l’institut français de Dakar. Elage Diouf est l’invité de l’ambassade du Canada et du bureau du Québec dans le cadre de la célébration du 150eme anniversaire de la Confédération canadienne et de la quinzaine de la Francophonie.

Il est attendu ce jeudi à l’Institut français de Dakar. L’artiste musicien, Elage Diouf est invité à l’occasion de la célébration du 150eme anniversaire de la Confédération canadienne et de la quinzaine de la Fran­co­pho­nie.
Pour l’auteur compositeur répondre à l’appel de l’ambassade du Canada et du bureau du Québec à Dakar est une façon pour lui de rendre l’ascenseur. Face à la presse, hier, il a avoué que «c’est le Canada qui a fait que je suis devenu le Elage Diouf que je suis. Ils m’ont donné les moyens, les outils pour que je puisse faire ma musique.»
Alors, pour cette soirée à l’honneur de son «pays affectif», pour y avoir passé 20 ans, «un spectacle multi culturel, un spectacle haut en couleurs» sera réservé aux spectateurs. A l’occasion de la soirée de demain, l’artiste sénégalo-canadien promet qu’il y aura d’autres surprises. D’autres artistes seront présents pour partager la scène avec lui.
Loin de son pays natal, Elage Diouf a le cœur et l’esprit au Sénégal. Pour le prouver, il a étalé quelques-unes de ses ambitions. Il dit : «J’ai beaucoup de projets. J’aimerai même revenir m’installer ici au pays. C’est une question de processus. L’in­tention et la volonté sont là pour essayer de persévérer pour que tout réussisse avec le temps».
Le Grand Théâtre, lieu privilégié des musiciens sénégalais est aussi dans ses plans. Mais contrairement à ceux qui s’aventurent à aller se produire pour juste le nom, l’auteur de Fuleu ak Fayda vise lui autre chose. «C’est un terrain qui est nouveau pour moi. Mais pour moi, faire un spectacle au Grand Théâtre, ce n’est pas juste le fait de remplir la salle. Je veux donner un spectacle de qualité», précise-t-il.
Pour le moment, l’artiste a retenu le mois de décembre de l’année en cours pour ce test grandeur nature.
msakine@lequotidien.sn