Cette année, la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur ne se fera pas. Le coronavirus est passé par-là. Et à la place, c’est une invite à «lire et rester chez soi» que le ministère de la Culture et de la communication partage avec les Sénégalais, particulièrement les jeunes élèves et étudiants.

«Restons chez nous et…lisons !» C’est le message que le ministre de la Culture et de la communication fait passer pour cette année. Chaque 23 avril est célébrée la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette année, la célébration sera particulière avec l’épidémie de coronavirus qui empêche toute forme de rassemblement. «Le ministère de la Culture et de la communication marquait cette journée par des activités d’animation, de sensibilisation, de dons de mobiliers et de fonds documentaires pour l’installation de bibliothèques dans les hôpitaux et autres milieux défavorisés comme les prisons», souligne la tutelle dans un communiqué de presse. Cette année, malheureusement, en raison de la situation découlant de la pandémie du Covid-19 dans notre pays et partout dans le monde, de telles manifestations ne peuvent se faire. Aussi, le mot d’ordre du ministère est de rappeler «l’importance du livre et de la lecture dans la conscientisation populaire, l’éveil de la fierté nationale, la promotion de valeurs citoyennes, la quête du savoir, la lutte contre la solitude tout simplement». Avec l’interdiction de plusieurs autres formes de loisirs, la lecture est ce qui se prête le mieux à ces temps de confinement et de repli. Aussi dans son message, le ministre Abdoulaye Diop exhorte les jeunes à se tourner vers les livres. «Le ministre exhorte à cette occasion la jeunesse, notamment les élèves et les étudiants, à faire du livre et de la lecture leurs compagnons de tous les jours, ce qui leur permettra de garder leur esprit en éveil et de pouvoir stimuler davantage leur génie». Une invite que le ministère adresse à tous ces jeunes qui, du fait de la fermeture des écoles et universités, sont loin de leurs classes depuis déjà plusieurs semaines. «Le livre, comme l’a dit dans  Liberté 3 le Président-poète Léopold Sédar Senghor, éclaire la pensée et l’écrit, transcende les plus récentes techniques de communication comme l’audiovisuel, que l’on a tendance aujourd’hui à surestimer. Là où la caméra décrit, où le micro restitue, le livre prolonge l’événement, le met en perspective et en prospective, l’approfondit et l’élargit aux dimensions d’une compréhension globale. Il est totalité.»