Les gens craquent… A la morgue de l’hôpital Principal de Dakar, le public est figé dans la douleur : le décès brutal de Soro Diop, tué dans un accident de la circulation dans la nuit vendredi à samedi, a laissé tout le monde sans voix. Il y avait les journalistes, les hommes politiques, les officiers de l’armée et de la gendarmerie à la levée du corps de l’ancien chef du Desk politique du Quotidien. Visages tristes, voix tremblantes, les amis de Soro Diop étaient dévastés. Mais, les gens peuvent se consoler de son héritage. Immense. Lourd à porter…. Sidki Kaba est atterré par la mort de son Conseiller en communication depuis 8 ans. Ils ont travaillé ensemble au ministère de la Justice, au ministère des Affaires étrangères et au ministère des Forces armées. » Soro était un homme bon et de bien. il était généreux et jovial.. Soro était un homme bon », insiste Me Sidiki Kaba. En écho Mamadou Diop, frère aîné de Soro, enchaîne : »Vous voyez tous ses amis sont là. Ces amis du village, et d’ici. Ses amis la presse. Voilà Soro. un homme bien est parti. On va apprendre à faire mais le vide qu’il laisse ne sera jamais comblé… » Il abrège son discours et craque sur les épaules d’une connaissance. L’ambiance est lourde. Il flotte un sentiment de tristesse à la morgue de Principal devenue si petite pour contenir un monde énorme. Il est 12h34…. Les adieux à Soro, monstre sacré de la plume, sont terminés. Il finit le voyage terrestre à Kanel où il sera enterré ce dimanche. Comment est-ce possible?
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