Par Mame Woury THIOUBOU (Envoyée spéciale à Ouagadougou) –

Comme à chaque édition, les festivaliers ont sacrifié à la traditionnelle cérémonie de libation. Jeunes et moins jeunes, tous ont procédé à la ronde d’hommage aux anciens du cinéma. «La cérémonie de libation a été instaurée par les doyens du Fespaco, en l’occurrence Sembène Ousmane, pour, au départ, magnifier les âmes de nos ancêtres et des anciens cinéastes disparus. On ne commence jamais le Fespaco sans faire quelques pratiques africaines, parce que dans nos cultures, on n’oublie jamais nos morts. On pense à eux, on verse de l’eau pour que là où ils sont couchés, ça soit toujours frais et qu’ils nous envoient toujours la bonne main pour soutenir nos actions qui s’insèrent dans la continuité de ce qu’ils ont déjà construit», explique l’ancien Délégué général du Fespaco, Aldiouma Soma.
Sur tout le pourtour du monument emblématique de Ouaga, des images rappellent à la mémoire des festivaliers, les illustres disparus. Ces deux dernières années, plusieurs grandes figures du cinéma et de la culture en général, ont tiré leur révérence. Noureddine Sail, Massèye Niang, Cheikh Ngaïdo Ba, Makena Diop et d’autres personnalités, ont été commémorés par les festivaliers aux premières heures de la matinée.
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