Les notes de jazz retentissent dans la Vieille ville. A Saint-Louis, le Festival international de jazz est un moment musical, un rendez-vous économique qui participe au rayonnement de la capitale du Nord.Par Cheikh NDIONGUE – 

La 32ème édition du Festival international de jazz de Saint-Louis a été lancée ce jeudi en présence de plusieurs personnalités dont des représentants du corps diplomatique, des partenaires, des autorités administratives et le maire de la commune, Mansour Faye. «Le Festival international de jazz de Saint-Louis participe au rayonnement de la ville de Saint-Louis dont le nom est porté dans le monde entier grâce à ce festival», assure M. Faye. Le maire de la Vieille ville a souligné l’impact de Saint-Louis Jazz sur l’économie de la ville. A l’occasion de cette manifestation, tous les réceptifs sont pleins, en plus des autres retombées. Mansour Faye, qui a réitéré sa disponibilité à accompagner le Festival de jazz, a invité les Saint-Louisiens à engager des discussions pour voir comment faire afin de mieux accompagner le festival, surtout sur le plan financier. Pour lui, au-delà des contributions des partenaires, l’Etat doit aussi inscrire dans son budget une rubrique qui permettrait d’augmenter les moyens financiers alloués annuellement à l’organisation de cet événement culturel qui a fini de gagner sa place dans le cercle restreint des grands événements musicaux du monde. Le maire de Saint-Louis a aussi tenu, lors de son speech, à rendre un hommage mérité à Me Ibrahima Diop, jusque-là président de l’association Saint-Louis Jazz, qui a décidé de se retirer à partir de cette édition.
Le président du comité d’organisation de l’association Saint-Louis Jazz a de son côté rappelé que le festival figure depuis 2016 dans le catalogue des plus grands évènements de musique du monde et est aujourd’hui l’une des plus importantes manifestations internationales de ce genre musical. «Chaque année, souligne-t-il, Saint-Louis devient le carrefour du jazz, exposant son patrimoine architectural au reste du pays et au monde, et accueillant les amoureux du jazz de toutes les générations.» C’est aussi, explique-t-il, l’occasion pour les spectateurs qui séjournent pendant plusieurs jours à Saint-Louis de voir quelques-uns des spectacles parmi la dizaine programmée, les manifestations du Off, la foire ou les expositions. «Le festival réussit l’alliance originale d’un public populaire avec la création internationale. Saint-Louis, c’est également un esprit : la ville est un forum à ciel ouvert où les festivaliers parlent des spectacles et partagent leurs expériences de spectateurs», ajoute-t-il, avant d’ajouter que la 32ème édition lancée ce jeudi a pu se tenir grâce au soutien de plusieurs institutions et partenaires, permis lesquels la commune de Saint-Louis, l’Etat du Sénégal, les ambassades de France, d’Espagne, du Portugal, des Etats-Unis, du Canada, ainsi que certaines entreprises.
L’adjoint au Préfet de Saint-Louis, Abdou Khadre  Dieylani Ba, qui présidait la cérémonie, a quant à lui insisté sur la place qu’occupe le Festival de jazz de Saint-Louis dans l’agenda culturel, tout en encourageant les organisateurs.
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