Cheikh Sarr, coach du Sénégal : «Comme dans un rêve»

«C’est comme si on était dans un rêve. Le Mozambique sait vraiment jouer au basket. On a complétement été dominé dans la raquette. Parvenir à mettre 60 points après avoir encaissé 16 points d’écart, c’est quelque chose de grand. C’est une bonne et grosse alerte. On démarre mal les matchs. A l’intérieur, on a eu beaucoup de mal. Les intérieures mozambicaines sont des monstres. Pour ce qui est du Nigeria, c’est l’équipe à battre. Si on commet les mêmes erreurs que contre le Mozambique, c’est fini. On a presque tous nos systèmes. Cela va fatiguer le Nigeria qui va travailler toute la nuit. On va travailler à l’entraînement, mais je crois que l’émotion sera encore là pendant le match contre le Nigeria. J’ai toujours dit aux filles que ce n’est pas dans la précipitation qu’on va gagner ce match et que c’est vers la fin qu’on peut gagner le match. Malheureusement, à un moment donné, elles ne comprenaient pas.

Lala Wane, ailière : «Prendre très au sérieux la finale»
«Je pense qu’on n’était pas préparé à ce genre de matchs. On en a fait les frais. Il ne faut sous-estimer aucune équipe. On le dit tout le temps, mais on se doit de l’appliquer. Heureu­sement qu’on a su respecter les consignes pour finalement réussir à remporter ce match. Ce fût un match très difficile. Je me contente de vivre ces moments. C’est effectivement ma première Can. J’en profite et j’espère pouvoir continuer à aider l’équipe à chaque fois qu’on aura besoin de moi. On est confiante pour la finale, mais c’est le Nigeria quand même. Il va falloir prendre très au sérieux ce match.»