Dr Alioune Sarr, président Cng lutte
«Il n’y a pas plus difficile que de se battre avec un ennemi qu’on ne voit pas»
«Que tous les Sénégalais puissent faire en sorte que cela puisse être respecté. Respectons les notions de base d’hygiène, à savoir la propreté, le lavage des mains, le respect de l’interdiction des rassemblements. Quelqu’un qui a de la fièvre ne doit pas se déplacer. Prions Dieu, mais en respectant les consignes. Et dans un mois, on fera le bilan pour savoir s’il faut lever les interdictions ou non. Dans la vie, il faut savoir prendre des responsabilités. Je suis médecin de formation, si vous avez un malade grave, à qui il faut couper la jambe pour qu’il survive, je pense qu’il ne faut même pas hésité pour la couper. Dans tous les pays, il faut prendre la mesure de la gravité de la situation. Aujourd’hui, le virus est au Sénégal. Personne ne peut le nier et il risque d’aller très vite de par notre façon de vivre. Nous vivons en communauté et nous pensons que rien ne peut nous arriver. Ce qui est archi faux. Maintenant, les problèmes, les conséquences économiques, c’est en prenant ces mesures qu’on peut, peut-être, les amenuiser. Dans le cas contraire, ça risque d’être encore pire. Donc, respectons les consignes d’hygiène. Ecoutons les spécialistes de la pathologie infectieuse et chacun dans son coin, qu’il y reste. Il faut réduire les déplacements, aller là où c’est nécessaire ou utile. Il n’y a pas plus difficile que de se battre avec un ennemi qu’on ne voit pas.»
Ibrahima Wade, président de la Fédé équitation
«Essayer d’expliquer au maximum et faire passer les mesures de prévention»
«D’abord, en tant que président de Fédération, je salue la décision. C’est une décision que le président de la République devait prendre. Je remercie aussi le ministre des Sports qui a engagé le dialogue avec le mouvement sportif. Nous avons tous été unanimes pour marquer notre accord sur la décision. Parce que le sport ne doit pas être un vecteur de propagation de cette maladie. Au contraire, le sport doit être porteur de solution. Nous allons aussi, en tant que Fédération, essayer d’expliquer au maximum les mesures que le président a édictées. Et surtout faire passer les mesures de prévention qu’il faut pour que tous ensemble, nous combattions ce virus.»
wdiallo@lequotidien.sn