Matar Ba, ministre des Sports : «Le pari de l’organisation a été gagné»

«Cette belle organisation de la troisième édition du Marathon de Dakar montre qu’à chaque fois, il y a une évaluation qui permet d’apporter des innovations. C’est pourquoi nous avons quitté Diamniadio, ensuite la Place de la Nation et aujourd’hui on est au Grand Théâtre et au Musée des Civilisations. Je peux dire que le pari de l’organisation a été gagné. Le pari de la mobilisation aussi. Un projet avant qu’il ne soit important, il faut d’abord qu’il soit accepté par les populations.»

Diagna Ndiaye, président du Cnoss : «Tout cela s’inscrit en droite ligne des Joj 2026»
«C’est la troisième édition. Gérard Sénac a réussi à installer dans l’agenda international, le Marathon de Dakar. C’est à encourager. La répercussion internationale est une réalité, au vu de la qualité des participants d’abord et des invités. Tout cela s’inscrit en droite ligne des Joj 2026. Et d’ici là, il faut qu’on meuble de grands événements centraux, le paysage sportif du Sénégal.»

Gérard Sénac, Président-Directeur général Eiffage : «Heureux et comblé»
«Je suis pour la troisième fois plus qu’heureux et comblé. Jusqu’à présent, je croise les doigts, c’est parfait. Les Sénégalaises et Sénégalais sont motivés. On était parti sur 9000 coureurs sur les deux jours. On a arrêté les comptes, il y a trois jours, on était à 12 000 inscrits. Il y en a qui n’ont pas pu venir ce matin, mais c’est une réussite… J’espère qu’au prochain marathon, il y aura un Sénégalais au semi-marathon et au marathon. Il faut regarder devant. On s’améliore à chaque marathon. Les gens viennent de l’extérieur. Cela veut dire que tout le monde croit au Sénégal, au Marathon de Dakar. Et les gagnants sénégalais de ces courses vont être invités d’honneur à la course du Viaduc de Millau.»

Sara Oualy, président de la Fédé : «Une réussite sur le plan de l’organisation et de la participation»
«Il est prématuré de tirer un bilan, mais l’impression que j’ai, c’est que ça a été une réussite sur le plan de l’organisation et de la participation. Il y a des athlètes sénégalais qui ont quand même pu se tirer d’affaire. C’est une bonne chose pour eux et pour la discipline.»

Christian Manga, premier Sénégalais du 42 km : «C’est une victoire que je dédie à ma mère»
«Cela n’a pas été facile. C’était très difficile avec le climat et le circuit. Il y avait beaucoup de montées. Cela peut nous empêcher de battre les records ou les minimas. J’ai juste eu un mois de préparation. Au minimum, ce sont 6 mois de préparation qu’il faut pour un marathon. Et ce n’est pas facile de se préparer au Sénégal. Mais on est fier de représenter toute l’Armée qui est derrière nous. C’est une victoire que je dédie à ma mère. J’ai écrit son nom sur mon dossard, Agnes Bassène.»

Adama Barry Ba, vainqueur sénégalaise du semi-marathon : «On a vraiment besoin d’aide»
«Je suis très contente de ma performance. C’est une course que j’ai bien gérée en changeant de rythme après chaque 5 km. Ce n’est pas facile de courir les 21 km. Maintenant, on a vraiment besoin d’aide pour participer aux grandes compétitions. Il y a beaucoup d’athlètes motivés, mais les moyens ne suivent pas souvent. C’est pour cela qu’on a du mal à réaliser certaines performances ou rivaliser avec les meilleurs. On est capables de faire mieux.»

Marie Madeleine Ndiaye, première Sénégalaise du 10 km : «Avec les études, on n’a pas assez de temps»
«C’est une course très difficile parce qu’il y a le manque d’entraînement. Avec les études, on n’a pas assez de temps. On vient juste de reprendre les études. On a juste les mercredis et samedis pour se préparer. Ce n’est pas suffisant pour préparer un 10 km. Je n’ai pas eu un mois pour m’entraîner.»