Pape Matar Sarr :

«On augmente la concentration et on prend match par match pour essayer d’atteindre notre objectif qui est de conserver le titre. La Côte d’Ivoire ? On sait que c’est une bonne équipe, bien vrai qu’ils ont eu quelques difficultés. Mais ça reste la Can, et on sait que ça se joue sur des détails. On va aborder ce match de la meilleure des façons pour essayer de passer au tour suivant. Il n’y a plus de pression. Maintenant, c’est soit tu gagnes et tu passes, soit tu perds et tu sors. On essaie de garder notre sérénité pour bien aborder ce match et le gagner.»

Abdoulaye Niakhaté Ndiaye : «Le match contre la Côte d’Ivoire ? On le prépare comme on a toujours préparé les matchs précédents. Une fois la phase de groupes terminée, c’est une autre compétition qui démarre, nous en sommes bien conscients. On a un groupe qui a de l’expérience et de bons jeunes joueurs. On sait comment préparer et aborder ce match. Si on veut remporter la coupe, on ne doit pas avoir de préférence par rapport à notre adversaire. On doit être prêts à affronter tout le monde. D’ailleurs, si on veut gagner, on ne peut pas éviter les grosses équipes. C’est une rencontre décisive. Le public ivoirien ? On est venus pour jouer et on ne calcule pas ça. La vérité se passe sur le terrain, et c’est là-bas que ça se jouera. Nous aussi, nos supporters seront présents. Par ailleurs, nous leur lançons un message pour qu’ils viennent en masse nous soutenir, parce qu’on a plus que jamais besoin d’eux. Comment le vestiaire a réagi sur ce match contre la Côte d’Ivoire ? Normal. On l’a pris comme on doit le prendre. Après notre match contre la Guinée, on savait déjà qu’une autre compétition commence. On reste concentrés et humbles. Tout se passe sur le terrain. Le groupe vit bien et ça nous permet de rester dans la compétition. Il y a eu des équipes qui ont eu des difficultés dans leurs vestiaires. Pas nous. Rester ensemble, c’est ce qui fait aussi notre force. Peu importe que tu joues ou non, tout le monde est solidaire. Certes, sur le terrain, on voit onze joueurs mais, en réalité, nous sommes 27. Par exemple, moi, je n’ai pas encore joué, mais je reste focus pour l’intérêt du groupe.»