CHAN/CAN – Antoine Bell tacle la presse camerounaise : «Au lieu d’annoncer la fête, vous vendez du pessimisme»

Joseph Antoine Bell pointe du doigt les journalistes camerounais dans le pessimisme ambiant autour du Chan 2020 et de la Can 2021. L’ancien capitaine de l’Equipe nationale du Cameroun accuse les hommes de médias de «traîner le pas».
En effet, Joseph Antoine Bell pense que les journalistes, dans le contexte actuel, à 3 mois de début du Chan, devraient annoncer la fête. Mais, déplore-t-il, c’est tout le contraire qu’ils font. Ils vendent du pessimisme, dit-il.
«On est à trois mois du Chan et précisément ceux qui traînent le pas, ceux qui tirent le short à leurs joueurs qui vont jouer, ce sont les journalistes camerounais. C’est-à-dire au lieu d’annoncer la fête, vous vendez du pessimisme. Sachez que la tristesse existe et elle est toujours à la fin ! Voilà pourquoi on est tenu de tout faire pour le bonheur, pour être gai et heureux pendant toute sa vie parce que le jour du départ, on est forcément triste. Donc je ne comprends pas pourquoi vous vendez de la tristesse aux gens alors qu’il leur faut la gaieté, la joie. Donc les stades sont là, on se plaignait qu’on n’en avait pas, on en a maintenant pour les compétitions et ils vont accueillir dignement les gens», a dit l’ancien gardien de but.
Joseph Antoine Bell dit ne pas comprendre le discours sur le Cameroun qui, selon certains, ne serait pas prêt pour le Chan et la Can. Il estime que les journalistes devraient suffire des conclusions des experts qui ont dit que le Cameroun est prêt. Pour lui, il ne revient pas aux journalistes de le dire, mais à la Caf et ses experts.
«Ce que je veux dire aujourd’hui, c’est que la presse devrait se mettre derrière les experts. La presse juge entre deux visites sauf quand la Caf vient, ce n’est plus à la presse de dire on n’est pas prêt. C’est écouter la Caf. Si la Caf dit qu’on est prêt, alors on est prêt. Je ne vois pas ce que vous diriez à un Nigérien, un Marocain ou à un Algérien, c’est la Caf qui juge. Elle l’a dit, nous sommes contents. Alors dites aux autres fermez vos bouches, n’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure», a dit Joseph Antoine Bell.
Camerounweb