Maintenant sur la Sen TV, au lendemain de sa libération, ses accusations dans l’affaire Batiplus, Cheikh Yétrim Seck, responsable du mouvement Citoyenneté Sénégal, compte réfléchir la semaine prochaine avec ses camarades sur la conduite à tenir face aux produits commercialisés par le Groupe Farès.
«(…) Je me suis indigné auprès des enquêteurs de l’attitude inconcevable du ministre de la Justice, qui est le Garde des sceaux, qui s’adressait à moi. J’ai fustigé ce deux poids-deux mesures, cette justice à deux vitesses. Mais je n’ai outragé personne, je n’ai manqué de respect à personne. J’ai, par contre, signifié que j’ai été indigné après l’ampleur du débat que j’ai eu sur le plateau avec MNF (Maïmouna Ndour Faye) sur des enjeux aussi stratégiques pour le pays que l’énergie, la gouvernance, l’avenir et le développement qu’on me convoque pour me parler de cette famille décidément intouchable : les Farès. Et ça je l’ai dit à ceux qui m’interrogeaient. J’ai dit aussi à ceux qui m’interrogeaient que pendant que la gendarmerie a tracé des fonds qui sont extraits illégalement du circuit financier normal, légal et que les responsables de ces agissements sont identifiés et connus, c’est le groupe Farès et ses responsables, les Christian Samra (…)
La semaine prochaine, je vais demander à toutes les cellules de Citoyenneté Sénégal, le mouvement que je dirige, que ce soit les cellules de la diaspora ou les cellules locales nationales, la cellule des cadres, les cellules dans les universités, les écoles de commencer à réfléchir dès à présent sur le sort que nous devons réserver à certains produits du Groupe Farès. Pourquoi ? Parce que la gendarmerie a montré que des fonds ont été extraits frauduleusement de la comptabilité du Groupe Farès de la vigilance de nos impôts. Tant que cette question n’est pas réglée, nous membres de citoyenneté Sénégal, est-ce que nous devons continuer à consommer les produits du Groupe Farès : Kirène, Pressea, le Fer à bâton, tous les produits vendus par Batiplus et Batimat ? C’est une réflexion qu’on doit commencer dès à présent, de façon démocratique au sein de toutes les cellules de Citoyenneté Sénégal (…)»