Conjoncture internationale, hausse des tarifs du fret maritime, tels sont entre autres, les raisons de la hausse des prix de certaines denrées de première nécessité notée dans la région de Sédhiou, selon le Service régional du commerce. Ces agents du ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (Pme) réagissaient par rapport à une interpellation de certains commerçants détaillants et des consommateurs sur la cherté du prix de l’huile dans la région.
«La conjoncture internationale n’est pas favorable, puisqu’il y a une hausse généralisée des denrées de première nécessité. Et vu qu’on importe la plupart de nos denrées, on ne peut pas ne pas subir cette hausse-là. Le coût du transport maritime a augmenté et cela s’est répercuté sur les prix des denrées», explique Mahamadou Moustapha Ndiaye. Le chef du Service régional du commerce rappelle que, malgré tout, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures afin de soulager les ménages. Entre autres mesures, M. Ndiaye souligne la décision qu’avait prise le chef de l’Etat afin de faire baisser les prix de l’huile, du riz brisé ainsi que du sucre. Et pour l’application de cette mesure, dit-il, les agents du ministère du Commerce sont régulièrement sur le terrain pour veiller au respect des prix édictés. Et d’avertir que les vendeurs qui ne s’y conforment pas seront sévèrement sanctionnés. «Tous les contrevenants, tous les commerçants qui ne respectent pas  ses mesures, sont sanctionnés. Quotidiennement, nous sommes sur le terrain et nous veillons au respect strict de ces mesures-là», assure Mahamadou Moustapha Ndiaye. Ce dernier précise qu’en cette période de ramadan et de carême, les agents du ministère du Commerce ne ménagent aucun effort pour un approvisionnement correct du marché en denrées de première nécessité. Ainsi, la région de Sédhiou est bien approvisionnée. La situation est suivie régulièrement grâce à un outil dénommé «le lever de stock hebdomadaire», qu’ils évaluent chaque semaine.
Pour rappel, les consommateurs ainsi que les commerçants dénoncent la cherté du prix de l’huile dans la région. En effet, la bouteille de  20 litres coûte 25 000 francs Cfa, celle de  5 litres, 7500 francs Cfa ; tandis que le litre est vendu à 1500 francs Cfa. Des prix jugés exorbitants par les consommateurs. Lesquels imputent la responsabilité au Service régional du commerce qui, à leurs yeux, ne veillent pas au respect des prix fixés par le gouvernement.
Par Seydou Tamba CISSE – Correspondant