A partir de la saison 2020, les étrangers ne pourront plus prétendre qu’à 3 millions d’euros net par an en Super League.

Pour la première fois depuis plus de 10 ans, les autorités du football chinois ont décidé d’encadrer les salaires des joueurs de la Super League : à partir de la saison 2020, dont le coup d’envoi sera donné en février, les recrues étrangères ne pourront plus prétendre qu’à 3 millions d’euros net par an (soit 250 mille euros par mois), huit fois moins que ce que perçoit actuellement le joueur le mieux payé du championnat, le Brésilien Oscar (Shanghai Sipg). «Nos clubs ont dépensé trop d’argent, a justifié le président de la Fédération chinoise de football, Chen Xuyuan. Et la façon dont notre football est géré n’est pas viable. Si nous n’agissons pas à temps, je crains que le système ne s’écroule.»

Des salaires plus bas… mais un étranger de plus par équipe
Les dépenses des clubs seront par ailleurs limitées à 1,1 milliard de yuans par an, soit environ 140 millions d’euros, les salaires – au maximum 3 millions par an pour un étranger donc, et 1,4 million pour un Chinois – ne pouvant excéder 60% de ce montant. Ces mesures ne tiennent pas compte des primes pouvant être accordées aux joueurs, ce qui devrait laisser une certaine souplesse aux clubs dans leur quête de stars étrangères. Parmi les nouveautés, on notera que les clubs auront désormais la possibilité d’engager cinq joueurs étrangers contre quatre jusqu’ici. Mais ils ne pourront en aligner que quatre à la fois sur le terrain.
Lequipe.fr