La course à la Coupe du monde 2026 entre dans sa phase la plus indécise. Si plusieurs sélections africaines peu­vent encore décrocher leur qualification directe en terminant en tête de leur groupe éliminatoire, d’autres gardent l’espoir de passer par la case barrages. En effet, les quatre meil­leurs deuxièmes des groupes de qualification à la Coupe du mon­de 2026 en Zone Afrique dis­­puteront des Play-offs en no­vem­bre 2025, dont le vainqueur affrontera ensuite des nations d’autres confédérations pour une ultime place au Mon­dial.
Avant le coup d’envoi de l’avant-dernière journée des qualifications, le Gabon, Mada­gascar, la Rd Congo et le Burkina Faso figuraient dans le Top 4 des meilleurs deuxièmes et tenaient la corde pour participer aux barrages. Mais une information a tout chamboulé : afin de faire respecter l’équité vis-à-vis du Groupe E, qui compte une équipe en moins suite au forfait de l’Erythrée, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé que les matchs contre l’équipe classée 6e de chaque groupe ne seraient pas comptabilisés dans le classement des meil­leurs deuxièmes. L’instance panafricaine avait informé les fédérations concernées dès le 14 mars 2025, mais cette information n’avait jamais été rendue publique.

Les quatre
barragistes virtuels
Par conséquent, les meilleurs 2es sont désormais le Gabon, le Cameroun, la Rdc et Madagascar. Le grand perdant est pour l’instant le Burkina Faso, éjecté du Top 4. Mais la plupart des 9 équipes en lice se tiennent dans un mouchoir de poche et l’Ouganda, le Niger et l’Afrique du Sud conservent toutes leurs chances, à l’inverse du 2e du Groupe E, actuellement la Namibie, déjà hors-course. Chaque but marqué -ou concédé- pourrait bien faire la différence dans la quête d’un billet pour les Play-offs.
Le format des barrages Caf prévoit des pré-barrages en novembre 2025, avec deux demi-finales et une finale entre les quatre meilleurs deuxièmes. Le vainqueur rejoindra ensuite les barrages intercontinentaux en mars 2026, où il croisera notamment des équipes venues d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Océanie et de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et les Caraïbes). Un chemin long, semé d’embûches, mais qui offrira à une seule autre Nation africaine la possibilité d’arracher un 10e et dernier ticket mondialiste. Et celui-ci sera bien mérité…