Nommé par arrêté ministériel, il y a une semaine, comme nouveau président du Cng de lutte, Malick Ngom va procéder à la passation de service avec le président sortant, Bira Sène, ce jeudi matin (10h). En attendant son installation par la ministre en charge des Sports dans les prochains jours.

 

Par Hyacinthe DIANDY – Depuis le jeudi 31 octobre 2024, la lutte sénégalaise a un nouveau patron : Malick Ngom. Le désormais ancien arbitre remplace Bira Sène à la tête du Cng de lutte.

Tout juste une semaine après sa nomination par la ministre des Sports, le président Malick Ngom va poser son premier acte, par la passation de service avec le président sortant. Une cérémonie prévue ce jeudi matin, à 10h, dans les locaux de l’instance dirigeante.

Et à cette occasion, le nouveau président du Cng sera entouré de toute son équipe : membres du bureau, présidents de commission, con­seillers et personnes ressources.

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Après cette passation de service, ce sera l’installation du nouveau bureau. Une cérémonie prévue «dans les prochains jours», nous souffle-t-on, et qui sera présidée par la ministre en charge des Sports, Mme Khady Diène Gaye.
Nommé par arrêté ministériel, Malick Ngom, faut-il le rappeler, aura un mandat d’un an, peut-on lire dans le document. Qui précise que le successeur de Bira Sène ne pourra pas postuler au poste de président de la future Fédération sénégalaise de lutte. Deux «contraintes» majeures (la durée et l’inéligibilité) pour le candidat des lutteurs «Vip» qui voit ainsi ses ambitions limitées dans sa volonté de conduire dans le temps les destinées du «sport de chez nous».

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L’autre défi qu’il devra relever, c’est le processus devant aboutir à la mise en place d’une Fédération de lutte. Un projet qui, paradoxalement, n’enchante pas tout le monde autour de l’arène. Une mission cependant que Malick Ngom et son équipe devront remplir en l’espace seulement de 12 mois. Impossible pour certains, trop juste pour d’autres.

L’urgence de réconcilier les acteurs de la lutte
Mais ce qui est sûr, en parcourant les missions assignées dans l’arrêté ministériel, le constat est que beaucoup de chantiers attendent Malick Ngom. Et parmi ceux-ci, il y a l’urgence de réconcilier les acteurs de la lutte fortement divisés à l’issue de la nomination mouvementée d’une nouvelle équipe dirigeante. La démission fracassante du nouveau bureau de Doudou Diagne Diecko, ancien président des amateurs, n’ayant pas arrangé les choses.

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Nul doute que dans son premier discours aujourd’hui, à l’occasion de la cérémonie de passation, le président Ngom va insister sur cet aspect lié aux retrouvailles de la famille de la lutte. Le développement de cette discipline est à ce prix.
hdiandy@lequotidien.sn