Cng – Lutte – La nouvelle équipe face à son premier «grand combat» :

Débuter son mandat par un «grand combat» opposant deux lutteurs qui drainent du monde, c’est le «plat de résistance» qui est servi au nouveau Cng de lutte. Du coup, trois défis majeurs attendent l’équipe du président Malick Ngom dont le respect de l’heure du choc Modou Lô-Siteu. Détails.
1 – Respect heure du «grand combat»
On peut dire que c’est le premier gros défi que le nouveau Cng de lutte va devoir relever, à savoir le respect de l’heure du début du «grand combat». Un pari sous forme de challenge si on sait qu’à ce niveau, l’équipe sortante du président Bira Sène a mis la barre très haut. En témoignent les dernières grosses affiches qui se sont terminées aux environs de 19h 30, permettant ainsi aux amateurs de rentrer tôt chez eux.
En fait, tout est lié au respect des textes mais qui, malheureusement, sont souvent piétinés, parce que pas appliqués rigoureusement. Et c’est là que Malick Ngom est attendu. Un exercice pas si facile pour l’ancien arbitre qui, pour réussir son baptême du feu, va devoir ôter cet habit qu’on lui colle, celui d’être l’«ami» des lutteurs Vip.
2 – La problématique des sanctions financières
Il est évident que le non-respect des textes réglementaires, concernant l’heure du début du «grand combat», va forcément entraîner des «sanctions financières» à l’encontre des lutteurs fautifs. Des ponctions sur les cachets justement que n’aiment pas entendre les lutteurs Vip qui ont d’ailleurs pris prétexte de sanctions de ce genre pour faire la guerre à Bira Sène. Oubliant peut-être que le désormais ex-président du Cng ne faisait qu’appliquer des textes, votés et acceptés par tous les acteurs.
Comme quoi, la réunion d’après-combat du Cng sera scrutée de près par les managers des lutteurs.
3 – Gestion et sécurité de l’enceinte
Si le Cng sortant a tenu à appliquer strictement les textes concernant l’heure du démarrage des combats, c’est surtout pour éviter que les journées se terminent nuitamment. Ce dont profitent les agresseurs pour faire la fête aux amateurs à la sortie de l’Arène nationale.
Si la sécurité hors du stade incombe à l’Etat, par contre l’équipe de Bira Sène et le promoteur, en collaboration avec les Forces de l’ordre, doivent veiller, autour de l’enceinte et la main courante, aux dérapages et débordements incontrôlés des supporters ou accompagnants excités et prêts à tout pour «protéger» leur lutteur, allant jusqu’à défier les Forces de l’ordre.
Surtout qu’on aura droit à une ambiance exceptionnelle ce dimanche, avec une confrontation entre deux lutteurs qui drainent énormément de monde, venant en majorité des Parcelles Assainies et de Diamaguène. D’où la nécessité d’une haute sécurité pour ce combat à haut risque.
Par Hyacinthe DIANDY – hdiandy@lequotidien.sn