Le Cng de lutte élargi a tenu hier une conférence de presse. Occasion saisie par le président Alioune Sarr pour rassurer les amateurs concernant la sécurité de l’Arène nationale qui accueille ce samedi sa première grosse affiche avec le choc Gris 2-Reug Reug.

Drapeau du chef de l’Etat
«Pourquoi le choix de Mbour»
«Concernant le drapeau du chef de l’Etat, nous avons pensé que Mbour est un excellent site pour abriter l’édition 2019 les 28, 29 et 30 juin. Faut dire que la qualité de Meïssa Niang, le président du Comité régional, a prévalu pour choisir Mbour qui a aussi un attrait sur le plan touristique. Fatick a reçu le drapeau deux fois, Kolda l’a abrité la saison dernière. C’est donc au tour de Mbour. Le budget du tournoi est de 50 millions de francs Cfa.»
Arène nationale
«Sanctionner les fauteurs de troubles»
«L’Arène nationale va abriter demain (aujourd’hui) un grand combat, Gris 2-Reug Reug. Côté sécuritaire, il faut qu’on reste vigilant pour que le combat se tienne dans d’excellentes conditions. Cela pose problème que les acteurs de la lutte disent que l’Arène nationale est trop moderne pour la lutte. Il faut que les gens arrêtent de raisonner en termes de chiffres avec les 22 mille places de l’arène. Faut noter que l’Arène nationale est beaucoup plus spacieuse que Demba Diop. Il y a partout des fauteurs de troubles, mais il faut les sanctionner. Il faut que la peur change de camp. Il y a un pays où les fauteurs de troubles ne vont plus au stade.
Critiques de Daouda Faye Vava
«On m’a confié une mission et je vais la mener jusqu’au bout»
«J’ai entendu Vava (Daouda Faye, ancien ministre des Sports) dire que je devrais partir. Restons dans l’éthique sportive, ce n’est pas par les agressions qu’on avance. J’ai lu un article où on titre «Alioune Sarr est épuisé». Je suis en bonne santé, je touche du bois. Je ne veux rien, je ne demande rien. On m’a confié une mission et je vais la mener jusqu’à son bout. J’avais dit au ministre Ousmane Paye que j’étais venu pour deux ans, après je suis resté plus longtemps. Nous avions décidé de partir, mais on nous a presque fait tordre la main pour qu’on reste. Le ministre Daouda Faye avait toute la latitude de remettre en cause le Cng. J’ai vu partir 13 ministres, je pense qu’il soit le meilleur».
ambodji@lequotidien.sn