Les nouvelles mesures du Cng de lutte ont du mal à passer. Le président des amateurs de lutte émet des réserves.

Ce sont nos confrères de Sunu Lamb (édition du mardi 28 janvier) qui ont donné l’info en annonçant les nouvelles mesures prises par le Cng de lutte. L’instance dirigeante ayant en effet décidé, à travers une circulaire envoyée aux promoteurs et managers, d’exiger l’organisation dans un délai de 4 mois pour tous les combats déclarés au Cng. L’équipe du président Alioune a aussi décidé qu’aucun «face à face» ne doit être organisé avant la signature d’un avenant au Cng. Enfin une caution de réservation de la date sollicitée est fixée à un million Cfa.

«On n’a pas besoin de régulariser les face à face»
Interpellé par rapport à ces nouvelles mesures, le président de l’Association des amateurs de lutte marque son désaccord par rapport à cette décision du Cng.
D’abord concernant les «face à face», Doudou Diagne Diecko pense que le Cng «devait se limiter à envoyer ses superviseurs lors des face à face comme il le faisait jusque-là, au lieu de vouloir procéder autrement», déplore-t-il. Avant de poursuivre : «On n’a pas besoin de régulariser les face à face. Le faire revient à fatiguer davantage les promoteurs qui mettent leur argent et qui au contraire doivent être allégés par rapport à certaines obligations.»
Quid du délai de 4 mois pour l’effectivité des combats ? Là aussi le président des amateurs marque son opposition. «C’est une autre manière de mettre la pression sur les promoteurs et les lutteurs. On n’a pas besoin de fixer de délai par rapport à la mise en œuvre des combats», a souligné Diecko. Qui plaide pour qu’on accorde le temps nécessaire aux promoteurs pour qu’ils se donnent le temps et les moyens nécessaires de dérouler leur événement comme il se doit.
Et pour conclure, le président des amateurs dit condamner «la démarche solitaire du Cng» qui, selon lui, aurait dû associer les promoteurs et managers avant toute décision tendant à prendre des mesures en pleine saison.

Assane Ndiaye : «Le Cng doit privilégier le dialogue»
D’ailleurs un autre promoteur tire dans le même sens. Il s’agit de Assane Ndiaye qui estime que le Cng «devait privilégier le dialogue» avec les acteurs avant une quelconque décision touchant la lutte.
«Le Cng et les promoteurs ne font qu’une entité. Je dirais que nous sommes des partenaires privilégiés. Le Cng devait donc se mettre autour d’une table pour qu’on discute de la décision. J’ai appris cette nouvelle décision à travers la presse», a regretté le patron de Baol Production. Comme pour se montrer solidaire de ses autres collègues tout en confirmant les complaintes du président des amateurs.