Après la labélisation et la mise sur pied du centre de démonstration technologique, l’Adepme continue à assister les Petites et moyennes entreprises (Pme). Hier, l’Agence a organisé une journée dédiée au conseil. L’objectif est d’abolir la difficulté des Pme à recourir à des services de consultants de qualité et à  la formation.

Dans sa mission d’assister et d’encadrer les Petites et moyennes entreprises (Pme) pour en faire le moteur de la croissance du pays, l’Adepme a encore fait un pas vers l’atteinte de cet objectif, est-on tenté de dire. Partant du constat que «60% des Pme sont constituées de personnes physiques, ont en moyenne 8 employés et 50% de leurs comptabilités sont faites à l’extérieur de l’entreprise» (source : Ansd 2013), l’Adepme a organisé, hier, la journée du conseil. L’objectif est de renforcer l’offre de service de qualité dans les domaines d’intervention participant à l’amélioration de la compétitivité globale et d’une croissance maitrisée des entreprises en sensibilisant les entrepreneurs sur l’importance du conseil dans le développement. En ce sens, l’Adepme a mis en place le Fonds à frais partagés (Ffp) dont l’objectif est de favoriser le conseil et la formation pour améliorer les capacités managériales et techniques des Pme, faciliter l’accès au crédit et aux nouveaux marchés, ainsi que le transfert de technologie. D’un montant de 5 milliards de francs Cfa financé par la Banque mondiale et l’Agence française de développement (Afd), le Ffp octroie des subventions de 50% sur les frais pour toute entreprise désireuse de se faire conseiller et 75% pour les formations.
Mais pour les entrepreneurs, ce taux doit être revu. Pour Mabousso Thiam, directeur général de l’Adepme,  le fait d’apporter une contrepartie «est la garantie du besoin de résoudre un problème. On ne doit pas regarder le coût, mais ce qu’il peut apporter». Avant d’expliquer que si la gratuité était appliquée pour accompagner les entreprises, ce serait la ruée vers le Ffp.
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