L’entraîneur du Dakar Uni­versité Club (Duc), Parfait Adji­von, a plaidé en faveur des techniciens africains pour coacher les équipes engagés à la Basketball Africa League.
«La Bal a donné une opportunité à tout le monde. Lorsque j’allais aux Etats-Unis pour ma formation, notre formateur nous avait dit que maintenant on avait une occasion de montrer notre expertise : «N’ayez pas de complexe. Si vous ne prenez pas ces équipes-là, les autres vont venir les prendre»», confie Parfait Adjivon, après le match perdu face au Ferroviario de Beira, mardi dernier. Avant d’ajouter : «Si les autres équipes veulent cautionner ça, je dis non. Il faut qu’elles fassent confiance à l’expertise nationale. Ce sont des entraîneurs qui vont partout. Certes les coaches étrangers ont plus de moyens par rapport à nous, mais le basket est universel. Je suis fier de moi. Ils ne sont pas plus performants que nous.»
Poursuivant sa plaidoirie, le technicien sénégalais de souligner que «ce n’est pas un problème de complexe. Ils ne sont pas mieux formés que moi, ni n’ont plus d’expérience que moi. Vous ne connaissez peut-être pas mon parcours, j’ai fait pratiquement 19 ans de haut niveau et des stages aux Etats-Unis, en Allemagne, en France. On a eu une très bonne formation. On côtoie le haut niveau depuis 2003. Je n’ai pas le complexe des entraîneurs étrangers».
Après la Douane, coachée par Mamadou Guèye «Pabi», le Duc est le représentant sénégalais de la présente édition. Logé dans la Conférence Sahara en compagnie de l’Us Monastir, As Salé, Ferroviario de Beira, Slac et Reg du Rwanda, le Duc a enregistré deux défaites en autant de sorties. Battus par Slac de la Guinée (85-70), puis par Ferroviario de Beira du Mozambique (98-92), les «Etudiants» ont l’obligation de remporter leur prochain match face aux Rwandais pour ne pas compromettre leurs chances de qualification pour le «Final 8» prévu en mai prochain, au Rwanda.