Le candidat Daouda Ndiaye accorde, le long des lignes de son programme, une attention particulière à l’emploi et à l’entrepreneuriat. Il mise notamment sur l’agriculture, les chemins de fer et la diaspora pour résorber le chômage et promouvoir l’entreprise individuelle.
Par Abdoul Rahim KA – Le professeur Daouda Ndiaye est convaincu que le secteur agricole est apte à porter 60% au moins des emplois décents, et c’est pourquoi il compte y investir, dès 2024, 15% du budget de l’Etat. Ces investissements seront destinés à la modernisation et la professionnalisation de l’agriculture familiale qui représente 90% de l’activité agricole. Ils serviront aussi à combler le déficit en infrastructures de stockage et de conservation des productions agricoles. Daouda Ndiaye s’engage par ailleurs, s’il est élu, à sécuriser les exploitations familiales et à faciliter l’accès à la terre pour les femmes, les jeunes et les investisseurs privés.
Le candidat compte également sur la réhabilitation du chemin de fer pour générer 7000 emplois directs et 60 000 emplois indirects. Chiffres qui «devront être confirmés par des études plus poussées». Au demeurant, une enveloppe de 1400 milliards de francs est prévue pour la restauration des voies ferrées. Le professeur veut également œuvrer pour la facilitation du retour et de l’entrepreneuriat des Sénégalais de l’extérieur. L’idée est d’offrir aux Sénégalais de la diaspora, des garanties et opportunités leur permettant in fine d’investir et de créer des emplois au Sénégal. Sont proposés dans ce sens la tenue d’assises de la diaspora, l’élaboration d’une stratégie nationale pour le retour de la diaspora, la création d’un guichet unique comme point de contact principal pour les Sénégalais de l’extérieur ou encore des programmes de mentorat et de réseautage. Le professeur candidat, toujours dans l’optique de faciliter le retour et d’attirer les investissements de la diaspora, envisage également des incitations fiscales et des partenariats avec des entreprises locales.