Commande publique et enseignements à l’Ena : Diomaye Faye annonce des réformes
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Le président de la République a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), plusieurs réformes concernant la Commande publique, certaines écoles de formation et les «recrutements à l’École nationale d’administration». «Je demande au Premier ministre de me proposer un programme ambitieux de transformation de la Fonction publique incluant la réforme des écoles de formation spécialisées, ainsi que des formations et recrutements à l’École nationale d’administration», a déclaré Bassirou Diomaye Faye. Il intervenait à la conférence des administrateurs et managers publics. Le changement souhaité «exige (…) une parfaite connaissance de l’organisation de l’Etat et de ses procédures, notamment celles régissant la Commande publique», a souligné le président de la République en annonçant la création d’une nouvelle agence dans ce secteur : «J’ai déjà reçu du Premier ministre le projet de création d’une agence nationale de centralisation de la Commande publique.»
«Notre objectif est de rationaliser les dépenses de l’État et d’améliorer nos marges de manœuvre budgétaires, dans le cadre d’un assainissement durable et d’une gestion vertueuse de nos Finances publiques», a-t-il expliqué, concernant le motif de la création de ladite structure publique. Le président de la République a demandé aux ministères de boucler l’élaboration de leur lettre de politique sectorielle.
«Dans cette dynamique, sous la coordination du ministère des Finances et du Budget et la supervision du Premier ministre, je vous demande de finaliser les lettres de politique sectorielle dans chaque ministère et d’instaurer une culture de dialogue…» «Le Premier ministre veillera à une gestion rigoureuse de l’immobilier public, à l’amélioration du cadre de vie dans les administrations et à un usage optimal des équipements informatiques et des services numériques, qui seront validés par le ministère chargé du Numérique», a assuré le chef de l’État.
Il dit souhaiter «la généralisation du management de la qualité dans l’ensemble des structures publiques et parapubliques». «Nous devons faire progresser la culture de la qualité et viser la certification systématique de toutes nos procédures, qu’elles soient simples ou complexes.»
Bassirou Diomaye Faye estime que «le temps est également venu d’accélérer la transformation numérique de nos administrations». Sur ce plan, ajoute-t-il, «la dématérialisation des formalités et leur accessibilité simplifiée représentent des gages de transparence et de bonne gouvernance».