Ousmane Tanor Dieng est certes parti, mais il demeure toujours dans les cœurs et esprits des socialistes de la région orientale. Ses camarades, malgré la campagne électorale qui bat son plein, ont marqué une pause pour organiser, en sa mémoire, un récital de Coran. Par Abdoulaye FALL(Correspondant)

– «Si la mort limite la vie, l’œuvre humaine est là pour la perpétuer», dit l’adage. Ousmane Tanor Dieng est l’illustration parfaite de cet adage, a d’entrée servi Sina Cissokho, patron des socialistes à Tamba. Initiateur d’une séance de récital du saint Coran à la mémoire de son défunt mentor, Sina a encore magnifié l’homme. Tanor était un homme d’une générosité rarement égalable. Homme d’Etat et de consensus, fidèle et très loyal, Tanor l’a été jusqu’à son dernier jour sur terre. D’où l’engagement de tous les militants à lui rendre hommage.
«Aujourd’hui, après 3 ans qu’il est parti à jamais, si nous nous souvenons toujours de lui jusqu’à lui organiser des séances de récital du saint Coran, c’est parce qu’il était un homme bien», a témoigné son poulain. «Il a su inculquer des valeurs cardinales à ses hommes. Aujourd’hui qu’il n’est plus là, ses enseignements résonnent fort dans nos oreilles. Nous aimerions qu’il soit encore parmi nous, hélas, la faucheuse ne lui a pas laissé le choix. C’est le Parti socialiste dans sa globalité, qui a perdu et pleure toujours l’homme», a renchéri le cœur gros, son poulain et ancien président du Conseil départemental de Tamba.
Sina Cissokho ajoutera : «Ce que nous organisons en ce moment, plusieurs autres localités le font. C’est parce que Tanor était un homme de consensus. Il a marqué son passage dans la vie politique du Ps, du pays, de même que la vie civile. Discret, sérieux et rigoureux, il avait tout le temps en bandoulière ses vertus. Ce qui lui a permis de pouvoir travailler avec 3 présidents et d’être apprécié positivement. C’est tout le pays qui a perdu. Le Parti socialiste plus encore. Tellement qu’aujourd’hui, son absence se fait sentir. De main de maître, il a dirigé le Ps dans l’opposition. Mais les bonnes actions ne sont jamais perdues. Tanor en a gracieusement fait. Raison pour laquelle les populations, les camarades, tout le monde se souvient de lui. Puisse Allah lui ouvrir grandement les portes du Paradis», a conclu le coordonnateur du parti à Tamba.
afall@lequotidien.sn