La vie de toute personne peut un jour ou l’autre être menacée par un accident ou une maladie brutale. Parfois, il suffit d’un geste pour sauver une vie ou empêcher l’aggravation de son état et préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours, c’est-à-dire les structures d’urgence intermédiaires.La vie de toute personne peut un jour ou l’autre être menacée par un accident ou une maladie brutale. Parfois, il suffit d’un geste pour sauver une vie ou empêcher l’aggravation de son état et préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours, c’est-à-dire les structures d’urgence intermédiaires.Au Sénégal, la prise en charge des urgences pré-hospitalières est éclatée en plusieurs entités différentes. Ce qui dénote en partie l’importance que les autorités étatiques et sanitaires accordent aux urgences pré-hospitalières malgré les moyens limités engagés face à l’ampleur des besoins des populations. Dans le domaine public, pour la prise en charge des urgences pré hospitalières, nous avons les structures d’urgence intermédiaires suivantes : le Groupement national des sapeurs-pompiers (du ministère de l’Intérieur), le Samu (du ministère de la Santé et de l’action sociale) et le Samu municipal (de la ville de Dakar).A côté de ces structures publiques citées ci-dessus, on peut noter également la présence de structures d’urgence intermédiaires de prise en charge des urgences pré hospitalières dans le secteur privé telles que Sos medecin et Suma assistance.Enfin, il existe d’autres types de structures d’urgence privées de prise en charge d’urgences pré-hospitalières, notamment des urgences cardiaques, etc.Par ailleurs, est-il nécessaire de rappeler que toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en danger, soit directement en lui apportant l’aide physique nécessaire et immédiate dont il a besoin si elle en est capable soit indirectement en appelant les secours lorsqu’elle n’en est pas capable ?Dans ce cadre, l’avènement du téléphone portable et sa démocratisation rapide ont révolutionné les modes d’information et de communication des structures d’urgence intermédiaires. Il permet au témoin d’un accident ou d’une maladie brutale de pouvoir immédiatement appeler les secours pour venir en aide à la victime. Le premier témoin de l’accident ou d’une maladie brutale joue un rôle fondamental dans la prise en charge des urgences pré-hospitalières. Il constitue le premier maillon d’une chaîne de secours qu’il déclenche par son appel aux secours d’urgence qui se poursuit jusqu’à la prise en charge hospitalière de la victime.Ainsi donc, on peut dire sans risque de se tromper que la disponibilité du téléphone portable et son accès démocratique aux différentes couches de la population permettent sans nul doute aux secours de gagner du temps par rapport à leur temps d’intervention et de multiplier les chances de la victime par le biais de ce gain de temps, lorsque l’appel aux secours d’urgence est bien effectué, c’est-à-dire clair et précis de manière à permettre à l’équipe de secours mise en route d’aller directement à l’endroit indiqué où l’accident a eu lieu ou le malade a été retrouvé couché.Le temps entre le moment de l’accident et l’arrivée des secours d’urgence est très important, voire vital. Plus on gagne du temps, plus on multiplie les chances de la victime. Ce qui donne en conséquence à la structure d’urgence intermédiaire et au premier témoin de l’accident ou d’une maladie brutale un rôle fondamental dans la chaîne de secours pour maintenir en vie une victime jusqu’à sa prise en charge hospitalière adéquate.Aujourd’hui, force est de constater qu’au-delà du fait que le téléphone portable permet d’appeler immédiatement les secours d’urgence en cas de situation d’urgence, mais il peut aussi être utilisé pour aider les secours à contacter les parents ou les proches de la victime d’accident ou de maladie brutale.En quoi faisant ? En prenant le soin d’écrire, en guise de précaution, le prénom, le nom et le numéro de téléphone de la personne à contacter en cas de situation d’urgence sur son téléphone portable.Cette information sur la personne à saisir en cas d’urgence permettra aux secours déployés sur le lieu de l’accident ou de la maladie brutale de contacter par téléphone la personne indiquée pour l’informer sur ce qui est arrivé à la victime.  Cette démarche permet aux parents ou aux proches de la victime de savoir immédiatement ce qui s’est passé quasiment en temps réel et de prendre les mesures qui s’imposent à la situation. Exemple : «En cas de situation d’urgence, appelez mon père au «774582609»La carte d’identité nationale permet aux secours d’identifier une victime d’accident de circulation ou de maladie brutale couchée sur le dur, mais elle ne les permet pas de pouvoir informer les parents ou les proches de la victime surtout lorsque celle-ci est inconsciente.Relativement aux accidents de circulation, selon le Groupement national des sapeurs-pompiers, 80% des victimes détiennent un téléphone portable. Fort de ce constat, le téléphone portable devient un élément très important dans le dispositif de prise en charge des urgences pré hospitalières parce qu’il permet le premier témoin de l’accident ou d’une maladie brutale d’appeler les secours pour mettre en branle la chaîne de secours et pour la victime d’informer ses parents et ses proches sur ce qui lui est arrivé.Sur ce chapitre, ce que je crois : chaque citoyen aurait gagné à écrire sur son téléphone portable le prénom, le nom et le numéro de la personne à contacter en cas de situation d’urgence, car la vie de toute personne peut un jour ou l’autre être menacée par un accident ou une maladie brutale.Vive le Sénégal !Vive la République !Baba Gallé DIALLObabadediana@gmail.com