Commune de Diarere – Autonomisation et formation professionnelle : Les femmes bientôt dotées d’une «Maison de l’émergence»

Envoyée spéciale à Fatick
– La première pierre de la Maison de l’émergence des femmes de la commune Diarère, département de Fatick, a été posée hier par la ministre de la Femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants. L’ouvrage s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’alphabétisation et d’apprentissage de métier pour la lutte contre la pauvreté (Palam) phase 2.
Il s’agit là de la troisième composante de ce programme qui vise l’alphabétisation professionnelle des femmes en activité âgées de 25 à 49 ans. «C’est la preuve que les femmes sont au cœur des projets, programmes et paquets de services du chef de l’Etat. La présence de cette maison ici va nous faciliter, nous en charge de la Femme, de vous amener ces services», a dit Ndèye Saly Diop Dieng, qui procédait mardi, à la pose de la première pierre dans le cadre de sa tournée socioéconomique dans les régions de Kaolack et Fatick.
Le Palam 2 va contribuer à la réduction de la pauvreté au sein des populations rurales et féminines par l’accès à une alphabétisation fonctionnelle centrée sur les compétences et l’accès aux services de micro-finance islamique. La première composante de Palam 2 est l’accès à l’éducation de base formelle des enfants de 9 à 15 ans pour une durée de trois à quatre ans.
La seconde composante est l’alphabétisation professionnelle des jeunes de 16 à 24 ans. La quatrième et dernière composante consiste en un appui à la micro-finance pour l’autonomisation des femmes et des jeunes. 20 villages sont retenus pour les 20 Maisons de l’émergence. Les travaux seront réalisés par l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi (Agetip) pour une durée de 5 mois.
Au total, le Palam 2 est un projet de 150 écoles communautaires de base pour 150 villages communautaires. «150 classes, 150 latrines à trois box, 90 murs de clôture, 75 panneaux solaires et 45 points d’eau», détaille-t-on.
Par Khady SONKO – ksonko@lequotidien.sn