La section Synpics du Soleil n’approuve pas du tout le communiqué conjoint du Synpics, du Cored et de la Cjrs. La section Synpics dénonce, en effet, «avec vigueur, la publication» du fameux document. «Nous sommes au regret de noter une immixtion à outrance du Ben (Bureau exécutif national) du Synpics dans les affaires de la Section/Le Soleil. Il est hors de question que le Ben du Synpics nous supplée avant qu’il ne soit saisi par nos soins. Notre section a toujours assumé sa mission en essayant de régler les problèmes auxquels elle est confrontée en toute responsabilité et dans la sérénité», fait savoir la section Synpics du Soleil. Qui appelle «solennellement le Ben (du Synpics) à se ressaisir et à cesser ces abus, car les missions de chaque entité sont clairement définies et bien précises» avant de marteler : «Personne, mieux que le Bureau de la Section Synpics/Le Soleil, n’est à même de porter le combat pour l’amélioration des conditions de travail et le respect scrupuleux des droits des travailleurs de notre entreprise».
«Nous ne pouvons point accepter que des individus, agissant en solo, prennent prétexte des affaires du Soleil pour régler des comptes personnels en faisant fi de notre avis et de notre position sur des affaires qui concernent la vie de notre entreprise», tiennent à avertir ces syndicalistes du quotidien Le Soleil.
Au Cored et à la Cjrs, «nous tenons à leur dire que leur soutien dans la conduite de nos combats sera sollicité quand nous le jugerons nécessaire et utile. Pour l’instant, nous prions ces deux associations à se rapprocher de nous avant de prendre toute position au risque de se tromper d’appréciation sur le cas objet du communiqué conjoint», soulignent ces syndicalistes du journal Le Soleil.
A propos de la clause de conscience invoquée par notre consœur et aînée, Dié Maty Fall, le Synpics/Soleil précise que cette dernière «n’a déposé la correspondance que le dimanche 11 octobre 2020 ; même si, par ailleurs, elle dit avoir saisi son supérieur hiérarchique via un mail, le 3 septembre 2020».
«En vérité, pour sa première lettre, elle s’est trompée de destinataire, car son supérieur hiérarchique n’est pas habilité à se prononcer sur cette question. C’est une prérogative exclusive du Directeur général du Soleil», font remarquer les syndicalistes. Qui informent encore que «des négociations sont entamées avec le Directeur général sur cette question et nous ne désespérons pas d’une suite favorable afin que notre consœur et aînée, Dié Maty Fall, change de service. En effet, compte tenu du fait qu’elle ne souhaite plus écrire sur l’actualité politique de notre pays, nous avons jugé que la meilleure option reste son affectation dans un autre service». «Nous invitons Dié Maty Fall à porter d’abord ses revendications à sa section-maison qui, comme à l’accoutumée, ne rechignera guère à assumer son rôle pour la prise en charge de ses préoccupations», suggère la section Synpics du Soleil.
Par ailleurs, la section Soleil réitère son «ancrage dans le Synpics» et réaffirme son «soutien à la consœur Dié Maty Fall». «Dans cette même veine, nous invitons la Direction générale du Soleil à des discussions et négociations responsables pour la bonne marche du Soleil et demandons au Ben-Synpics à travailler à une convergence de vues avec les sections pour plus d’efficacité dans la lutte syndicale», concluent les syndicalistes de la Sssp Le Soleil.
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