C’est une initiative qui s’inscrit dans le projet «Les voix de la terre», lancée par le Goethe-institut avec le soutien de la coopération Allemande/Giz dans le cadre du programme «Réussir au Sénégal». Elle vise à mettre en lumière les artistes mais aussi les initiatives artistiques permettant de promouvoir les régions et zones rurales du pays, renforcer la scène culturelle régionale.
Une opportunité pour les jeunes créateurs en musique, danse, théâtre, âgés de 18 à 35 ans, vivant dans 13 régions du Sénégal. Le projet «Les voix de la terre», initié par le Goethe-institut et financé par la Coopération allemande, la Giz, vise à mettre en lumière leurs créations artistiques à travers l’initiative «Sunu talents». Alors, 50 créations vont être sélectionnées représentant environ 250 jeunes. Ils recevront un premier soutien à la production d’une œuvre sous format numérique.
Après cette étape, les 21 créations qui vont être choisies, bénéficieront d’une résidence artistique avec l’assistance de coaches experts dans la production de spectacles vivants. Ce sera sauf changement, dans les centres culturels régionaux de Thiès, Matam, Tambacounda, Louga, Kolda, Ziguinchor et Kaolack. Et d’après les organisateurs, pour chaque centre culturel, un projet sera retenu pour participer à la grande finale, prévue en juin 2021. Donc au total, ils seront 7 créateurs finalistes, dont 3 en musique, 2 en théâtre et 2 en danse.
Les lauréats de «Sunu talents» vont bénéficier d’un accompagnement financier et personnalisé pour la réalisation de leurs productions artistiques et les outils de promotion nécessaires au lancement de leurs carrières au niveau local et international. D’ores et déjà, les prétendants peuvent postuler, car l’appel à candidatures est ouvert du 5 au 25 octobre prochain. Alors l’autre axe du projet «Les voix de la terre» est la mise en place d’un site web, pour permettre aux gens de s’informer sur l’agenda culturel à travers la plateforme, et l’objectif, c’est de promouvoir 520 festivals. «L’Etat du Sénégal a enclenché depuis quelques années ce qu’on appelle la territorialisation des politiques culturelles en finançant des projets structurants à travers des fonds comme le fonds de développement des cultures urbaines, le fonds d’aide au développement des arts et de la culture qui financent des festivals, des projets de formation, de renforcement de capacités des acteurs culturels etc.», rappelle le chef de division des arts vivants à la Direction des arts, Mamadou Lamine Bâ.
Magnifiant la venue de ce projet, il estime qu’il va renforcer la dynamique de coopération culturelle entre le Sénégal et les autres pays, ce projet va participer au développement des industries culturelles et créatives. En fait, Dakar est écartée dans le projet, parce qu’elle cristallise les manifestations culturelles de grande envergure pendant lesquelles les talents cachés sortent de l’anonymat. Une chance qui manque aux artistes vivant dans les régions de l’intérieur du Sénégal.